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ELECTIONS PRESIDENTIELLE ET LEGISLATIVE 2011 Stephen Nzita mesure la sagesse sociétale de la CSJ

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Créé le 27-09-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi  27-09-2011 à  16 h35| AFRIQUE REDACTION PAR :CONGO NEWS 


 

La sagesse sociétale est la somme des connaissances disponibles dans un domaine quelconque moins la somme des connaissances utilisables pour résoudre un problème en rapport avec un domaine précis. Tel est le calcul qu'à fait le révérend Stephen Nzita-di-Nzita président du parti du peuple pour le progrès du Congo, PPPC, de la justice RDCongolaise. Il en est arrivé à la conclusion que la justice Congolaise n'est pas juste, distributive et équitable. Ce sujet mérite un débat de droit à tous les niveaux.

En effet, le président du PPPC en est arrivé a cette conclusion après avoir intenté un procès sur l'inconstitutionnalité de la présente loi électorale à la Cour suprême de justice, CSJ. «Le désir le plus ardent de chaque Congolais est de bâtir un Etat de droit. Cette ambition est un préalable non seulement pour la démocratisation du pays mais aussi pour son progrès... » soutient Stephen Nzita. Pour qui le train des élections est bel et bien parti, mais seulement il a viré à gauche au lieu de la droite vers la Gombe considérée comme destination finale. «Les élections telles que pilotées par le président de la CENI comportent quatre irrégularités graves qui, non seulement dérobent à chaque Congolais la démocratie, le progrès et la paix sociale mais surtout privent au Président qui sera élu la chose la plus importante que doit avoir un chef de l'Etat, la légitimité» avance t-il. Concernant l'inconstitutionnalité de la loi électorale, le président du PPPC tient à éclairer l'opinion sur le fait que cette loi actuelle en son article 148 fixant l'âge du candidat député à 18 ans énerve la constitution en ses articles 102 et 197 qui prévoit clairement que le candidat député doit avoir au moins 25 ans. En date du 27 juillet 2011, le PPPC avec son président en tête a introduit une requête auprès de la CSJ en inconstitutionnalité de cette loi électorale sous R CONST. 167/TSR. Le PPPC attendait de la Cour le prononcé d'un arrêt en annulation de cette loi. «Va-t-on avoir une loi électorale opposable à tous lorsqu'elle viole la constitution» s'interroge Nzita. Qui rappelle que l'article 28 de la loi fondamentale stipule «Nul n'est tenu d'obéir à un ordre manifestement illégale...» Stephen Nzita trouve aussi que cette loi électorale ne respecte pas le timing. Le 6 décembre 2006 représente le jour début du mandat du président de la république, lequel prendra fin le 6 décembre 2011 à minuit. Donc, le 7 décembre de la même année à minuit s'il n'y a pas un président élu qui n'a pas prêté serment, il est clair que le président actuel sera illégitime et va ouvrir au sommet de l'Etat un vide constitutionnel. Cette situation risque d'entraîner dans la plupart de cas, l'imposture ou le soulèvement. «N'en déplaise à la rhétorique et au rêve des stratèges de Kabila, la CENI à travers son calendrier a déjà pris la clé du palais de la nation et l'a déposée sur la table du président du Sénat, peu importe si cela l'intéressera car, l'article 74 de la constitution est plus prévoyant». Fait savoir le président Stephen Nzita. Qui pense que le pasteur Ngoy Mulunda confond son rôle tout en soutenant que ce dernier à une feuille de route pour changer des lois. Pour l'aider à sortir du piège ou il s'est laissé prendre, le révérend Nzita trouve que la CSJ devait prononcer un arrêt d'annulation de la loi électorale, recadrer le processus en donnant un délai prorogatoire de 40 jours, lesquels pourront aboutir à des élections crédibles, libres, transparentes et apaisées. Il faut signaler que la CSJ s'est déclaré incompétente sur la requête en annulation de la loi électorale 2011 introduite par Stephen Nzita président du PPPC.

                                                                                                         Amigos SAKASAKA

 


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