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Députation nationale 2011 - Des appendices pour la majorité de demain

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Créé le 28 -09-2011 à 13 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 28 -09-2011 à  16h35 | AFRIQUE REDACTION PAR : LE POTENTIEL  

 



L’engouement constaté à la députation nationale 2011 -19.497 candidats députés nationaux sur les listes provisoires- cache bien un enjeu majeur : la bataille pour la constitution de la future majorité au pouvoir. Aussi, a-t-on découvert un essaimage de partis politiques qui ne sont, en réalité, que des appendices de la Majorité présidentielle et de l’Opposition actuelles.

19.497 candidats inscrits sur les listes définitives de la Commission électorale nationale indépendante(CENI) à la députation nationale 2011, le record de 2006 est battu à plus de 110 %. Alors que le nombre de sièges à pourvoir à la chambre basse du parlement est resté le même : 500. Pourquoi cet engouement ? Réveil des ambitions politiques des citoyens congolais ? Loin de là.

Tout a commencé par la publication des listes provisoires. Que des bourdes et autres erreurs techniques et matérielles. Des noms mal écrits, des labels disputés, des partis non enregistrés ou non en règle. Ensuite est venue la publication des listes définitives.

La compulsion de ces listes met à nu les enjeux cachés des élections législatives nationales prochaines ; lesquelles sont couplées à la présidentielle à un seul tour le 28 novembre 2011.

Qu’a-t-on vu sur ces listes ? Soit, les candidats sont connus mais pas leurs partis politiques. Soit, les candidats et leurs partis sont d’illustres inconnus. Soit encore, des partis nés il y a longtemps mais qui avaient disparu de la scène politique. C’est un véritable essaimage de partis politiques que l’on découvre pour la première fois à la lecture des listes de la CENI.

La question qui est sur toutes les lèvres est celle de savoir les chances que peuvent avoir pareils partis et candidats dont on n’a jamais entendu parler mais qui prétendre affronter pendant la campagne et dans les urnes des mastodontes du terrain politique congolais. C’est là que le pan de voile va être levé.

Les législatives prochaines étant couplées à la présidentielle à un seul tour, il n’y a pas d’espace temporel pour faire des alliances ou négocier au préalable une majorité parlementaire devant soutenir et accompagner le président élu. Dans le cas d’espèce, tout se joue maintenant et à la députation nationale. Soit, le président élu dispose de sa majorité, désigne le Premier ministre et les animateurs de différentes institutions du pays soit, il est condamné à cohabiter avec l’Opposition, et dans ce dernier cas, la formation d’un gouvernement d’union nationale s’impose.

D’où, la guerre pour le contrôle de l’Assemblée nationale de la future République. Guerre des sièges, elle passe par la bataille à la députation nationale. D’autant plus que la peur de perdre les élections semble tarauder les deux principales parties en présence, en l’occurrence l’Opposition et la Majorité présidentielle. Raison pour laquelle l’idée de ratisser large a effleuré les esprits de l’un et de l’autre camp.

Trop connus du souverain primaire, les deux poids lourds du processus électoral ont choisi de contourner les difficultés éventuelles sur le terrain en se greffant d’appendices. Ce sont des partis satellites créés pour des besoins de la cause. En clair, il s’agit pour l’une ou l’autre mastodonte de multiplier leur chance en élargissant l’espace électoral là où elles sont mal connues ou mal perçues.

Au finish, les élus de tous ces partis satellites vont rejoindre leurs commanditaires et au besoin se faire ravaler. Cela après avoir accompli leur mission, celle d’avoir conforté la position de l’un ou l’autre poids lourd à la députation nationale. Ce qui, par ricochet, permettra à l’heureux gagnant d’obtenir cette majorité au pouvoir de demain.

En contrepartie, il nous revient que les ténors de tous ces appendices lancés à profusion dans le processus électoral ont reçu des promesses d’avoir droit au partage des responsabilités après la victoire finale. Voilà des réalités politiques jusque-là cachées au grand public.


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