Créé le 01 -10-2011 à 13 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le samedi 01 -10-2011 à 13h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : L'AVENIR
Le trafic du train urbain de l’ex Onatra desservant la ligne Gare centrale – Aéroport international de N’Djili s’effectue correctement bien jusqu’ici malgré
quelques menus désagréments constatés ça et là. Ce, depuis la mise sur ligne des nouvelles voitures venues de l’Europe qui sont raccordées avec des anciennes déjà très délabrées sur exigence
d’une catégorie des passagers. Ce train fait chaque jour deux tours le matin et un dernier voyage le soir et dont le coût du ticket s’élève à 500 Fc.
Mais, il y a certains phénomènes qui nous paraissent agaçants qu’on a toujours remarqué lors de notre passage à bord de ce gigantesque engin. D’abord, ce sont des
soldats munis d’armes à feu qui procèdent au contrôle des tickets à côté de quelques contrôleurs attitrés de l’Onatra. Ces hommes en uniforme imposent leur loi (de militaire) dans les voitures du
train de l’Onatra. Ils y agissent avec toute brutalité et se font passer pour des gens « sans foi ni loi ». Ce qui ne peut même pas étonner puisque c’est bien là la caractéristique générale des
éléments Fardc.
Une fois tombés sur un passager insolvable, les soldats ignorant complètement le respect de la personne humaine, ils le maltraitent copieusement. Comme ils sont
pour la plupart de cas des illettrés, ils réfutent même d’autres cartes normales de service de l’Etat à cause d’ignorance et vont jusqu’à humilier leurs porteurs sans pourtant chercher à
connaître la valeur de la personne. C’est bien de ramener les récalcitrants à l’ordre, on ne refuse pas, mais il faut un minimum de tolérance et de respect. Les gens qui mettent de l’ordre
doivent d’abord être eux-mêmes ordonnés.
Peut-être que l’autorité urbaine a placé ces militaires pour mettre de l’ordre dans le train qui a toujours provoqué de nombreux actes de vandalisme opposant les
occupants des quartiers longeant les rails et les passagers irresponsables. Il faut le signaler ici que ce train de Masina a deux catégories de passagers, normaux et vauriens. C’est cette
dernière catégorie qui provoque chaque fois des échauffourées très dangereuses. Mais fort malheureusement, ces soldats faillent à leur noble mission de traquer les voyous. Au contraire, ils
traquent plutôt les bons passagers. Pendant ce temp, ils se familiarisent avec les drogueurs, les voleurs et les malfaiteurs du train et deviennent leurs copains. Ils fument, mangent, et boivent
ensemble avec eux sans les inquiéter du tout.
En lieu et place des fauteurs des troubles, les militaires s’en prennent aux paisibles citoyens. Leur présence dérange. Que la société nationale de transports fasse
tout pour bien former ses propres agents pour le contrôle des billets et la sécurité au voyage. Au lieu de prendre les militaires pour ça, on comprendrait peut-être si c’étaient des policiers.
Kinshasa n’est pas en guerre. La présence des militaires à bord du train urbain de l’Onatra s’explique nullement. Ils créent des désordres inutilement. Les policiers peuvent bien accomplir la
mission de sécuriser les voyageurs sur la voie ferrée dans cette partie de la ville de Kinshasa. Un autre fait bizarre est que les voyageurs insolvables (les fraudeurs) occupent les sièges de
voitures tandis que le voyageurs solvables se tiennent debout. C’est injuste !
Lepetit Baende