Créé le 03-10-2011 à 11 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 03 -10-2011 à 11h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : CONGONEWS
L’UDPS ne vit plus en paix depuis qu’elle avait pris la noble résolution de participer aux élections générales de novembre prochain. Le parti d’Etienne Tshisekedi
-candidat commun et unique de l’opposition- est désormais la cible du pouvoir sortant. La cible que le régime Kabila tient à tout prix à écraser. Tenez ! Il y a peu, le siège de l’UDPS et la
résidence de Tshisekedi ont simultanément été attaqué par des hommes armés et habillés en tenue de la police.
Jusqu’au jour d’aujourd’hui, aucune enquête n’a été diligenté par les autorités actuelles dans le sens d’établir les responsabilités. Alors que ce dossier est
pendant, voilà que dans la nuit du jeudi 29 septembre dernier, la permanence des stratégies électorales de l’UDPS, sur l’avenue Kasongo n°10 à la Gombe a été attaqué par des éléments de la milice
PPRD (Pomba). Ces Pomba se sont pointés au siège du bureau des élections de l’UDPS avec armes blanches et des bidons d’essence. Dans un communiqué de presse, l’UDPS fait remarquer que le bureau
attaqué appartient au directeur de cabinet adjoint de Tshisekedi, André-Robert Tabu Eboma Mambu. Ce dernier est candidats aux élections législatives nationales de novembre dans la circonscription
de Lukunga. Le communiqué note que, l’un des superviseurs, Jean Mabidi Sesa, surpris dans une voiture parquée à l’extérieur, a été agressé par ces pomba et frappé à l’arme blanche au niveau de la
cheville gauche. Et le communiqué d’indiquer que ce surveillant a failli être exécuté par ce commando, parce qu’il était un témoin gênant et surtout parce qu’il ne faillait pas laisser des
traces. Jean Mabidi a eu la vie sauve grâce à ses cris stridents qui ont alerté tout le quartier. L’alerte de Mabidi a finalement provoqué la fuite de ces criminels organisés mis au service du
parti présidentiel, PPRD. Le communiqué souligne en outre que pendant la période électorale, les partis de l’opposition sont victimes de plusieurs actes d’agression, de vandalisme, d’incendie..,
et ne sont plus tranquilles à cause de cette insécurité ambiante et organisée. A cet effet, l’UDPS pose une question depuis l’attaque de son siège. La question est celle de savoir à qui profite
ces actes criminels contre l’UDPS et ces candidats, surtout qu’il y a similitudes des méthodes d’attaque avec les autres actes d’agression de la nuit du 5 au 6 septembre dernier ; même heure,
même armes, même pomba. Ces derniers -pomba- drogués avaient aussi tenté d’arracher le drapeau de l’UDPS, sans succès et d’incendier son matériel de campagne électorale. L’UDPS sensibilise
l’opinion nationale et internationale sur cette insécurité voulue par certaines personnes aux abois et elle est convaincue que ces gens là veulent pas d’élections transparentes et
apaisées.
John TSHINGOMBE