Créé le 03-10-2011 à 11 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 03 -10-2011 à 11h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : CONGONEWS
La Commission Electorale Nationale Indépendante est claire. Elle ne va pas grimper les murs pour enlever des banderoles, affiches et autres effets communicationnels
de la campagne électorale prématurée constatée dans la ville de Kinshasa. C’est le rapporteur de cette Institution d’appui à la démocratie qui l’a déclaré hier, vendredi lors de la conférence de
presse hebdomadaire de son Institution, au siège de la CENI.
La Commission Electorale Nationale Indépendante responsabilise le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC), de faire son travail. Celui
d’empêcher une campagne prématurée comme son bureau l’a si bien dit lors de sa première sortie, quelques jours après l’installation du bureau définitif de cet organe de régulation des médias, qui
a remplacé la défunte Haute Autorité des Médias. Donc, il ne faudra pas attendre de la CENI de se jeter dans les rues de Kinshasa pour1aire descendre les annonces des candidats. Outre la question
des affiches évoquée par Matthieu Mpita lors de sa conférence de presse du vendredi, la CENI, a indiqué au cours de la même conférence que les listes électorales par provinces et par
circonscription électorale, ont été publiées. Au total, 32.024.640 des personnes se sont fait enrôler. Pendant ce temps, la CENI se prépare à publier la liste définitive des candidats députés
après celle des candidats présidents. Selon la CENI, des lacunes et des omissions des noms, ont été constatés sur les listes publiées. Les réclamations sont entrain d’être faites par des
formations politiques. Quant à la question de la violation de l’article 22 de la Loi électorale par des partis et regroupements politiques, en alignant plus des candidats que le nombre des
sièges, la Commission Electorale Nationale Indépendante avance qu’il s’agissait des erreurs et qu’il y a des dispositions qui sont entrain d’être prises pour que la CENI réponde se conforme à
l’article 22 de la Loi électorale. Autre aspect de la conférence, c’est la récurrente question de l’accès au serveur central par l’opposition. Matthieu Mpita a indiqué que cette question sera
traitée lors du forum des partis politiques que compte organiser son Institution dans les prochains jours du fait que la majorité ne veut pas envoyer des déglués pour cet audit alors que
l’opposition a déjà envoyé les noms de ses représentants.
Eric MASIMO