Créé le 03-10-2011 à 11 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 03 -10-2011 à 23 h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : AFRICANEWS
Le gouverneur de la province du Katanga, Moïse Katumbi, est revenu à Kalemie, samedi 1er octobre, quarante-huit heures après son dernier séjour dans la ville. Comme
lors de sa dernière visite, Moïse Katumbi a affirmé être venu pour mettre en oeuvre des stratégies pour démanteler le réseau des bandits armés.
La population de Kalemie avait demandé à Moïse Katumbi , endéans 48 heures, le remplacement des autorités militaires de la région et notamment le retour du colonel
Lungeni Izumbu alias Igwe.
Le colonel Lungeni Izumbu dirigeait la 61ème brigade d'infanterie il y a une année. A la suite d'un conflit avec d'autres: autorités militaires de la région, il
avait été muté. Devant une foule nombreuse et des hommes de troupes, le commandant second de la 6e Région militaire, le colonel Nyembo, l'a installé comme commandant de 61ème brigade
d'infanterie.
Le gouverneur de la province a salué «le bon comportement de cet officier» qui revient sur insistance de la population.
«S'il était un mauvais militaire, alliez-vous réclamer son retour ?,» a-t-il demandé à la foule avant d'ajouter:
«J'ai toujours dit : le bon soldat, le bon policier, le han gouverneur, le bon politicien est celui qui est proche de la population ».
Moïse Katumbi a ensuite présidé le conseil de sécurité pour mettre en place des stratégies afin de sécuriser le district du Tanganyika.
Le lundi 26 septembre, le coordonnateur de la société civile du Tanganyika -Socitang-, Ghislain Kabamba, a demandé aux autorités du pays de sécuriser la population
de Kalemie et ses biens.
Il s'était exprimé à la suite du braquage de la succursale, de la Trust Merchant Bank, -TMB- de Kalemie.
Cette attaque, avait fait deux morts et une dizaine de blessés. Mercredi 28 septembre, la population de Kalemie a observé une journée morte, à la suite d'un mot
d'ordre lancé par la société civile locale pour protester contre le regain d'insécurité dans la ville. Presque toutes les activités ont été paralysées.