Créé le 04-10-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 04 -10-2011 à 11 h35 | AFRIQUE REDACTION PAR :LE SOFT
De nombreuses maladies courantes peuvent être évitées par de simples mesures d'hygiène et d'assainissement comme le fait de s'assurer que l'eau destinée à la
consommation doit être potable, que les latrines répondent aux normes hygiéniques... Geste simple mais de haute portée sanitaire, se laver les mains avant de manger, de préparer le repas et après
avoir été à la toilette, c'est éviter les infections. Tenez : plus de 40 millions de R-dCongolais sont exposés aux maladies des mains sales, plus de 10 millions d'autres pratiquent la défécation
à l'air libre par manque de toilettes. Deux millions d'enfants r-dcongolais de O à 59 mois, soit 1 sur 5, est malade de la diarrhée, et 70% de la population dans les zones rurales ne disposent
pas du savon pour se laver les mains... Des chiffres qui donne le tournis. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) et d'autres partenaires se sont associés à l'Unicef autour du Programme
national dénommé «Village assaini» pour accompagner les communautés r-dcongolaises des zones rurales et périurbaines à s'épanouir sur ce qui est de l'aménagement de leurs infrastructures
hydro-sanitaires et de l'amélioration de leurs comportements d'hygiène par l'intensification de la communication en vue d'un changement de conduite. En effet, les populations sont appelées à
prendre conscience et à identifier par elles-mêmes les voies de transmission féco-orale dans le cadre d'une alternative à la prévention des maladies, à prévalence comme le paludisme, le choléra,
la fièvre typhoïde, la gastro-entérite, etc. Il y a peu, en partenariat, l'Unicef, l'OMS et les autres partenaires ont senti l'urgence de construire des toilettes (latrines) dans les îlots du
fleuve Congo dans la commune de Maluku. La plupart des malades reçus dans les centres des soins érigés pour la prise en charge des personnes victimes de l'épidémie de choléra, provenaient donc de
ces îlots. Le médecin chef de service d'hygiène pour la ville de Kinshasa, Isabelle Lumbwe, et la coordinatrice de l'OMS pour la ville de Kinshasa, Murielle Nzazi, soulignent que le Programme
national Village assaini lutte contre deux maux qui sont à la base de beaucoup de cas de mortalité et de morbidité en milieux ruraux et périurbains de la R-dC. Il s'agit notamment de la non
observance du bon comportement d'hygiène et du manque d'infrastructures hydro-sanitaires.
Nzila MUNGENGA SENDA