Créé le 06-10-2011 à 08 h45 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 06 -10-2011 à 09h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : CONGO NEWS
Après les avocats, magistrats et étudiants en droit, la Cour Pénale Internationale, CPI, a pensé aux Officiers de la police judiciaire. Ils ont bénéficié du 26 au
28 septembre dernier d'une session de formation sur la procédure et techniques d'enquêtes de cette juridiction internationale.
Cette séance de formation a été réalisée avec la participation d'Avocats Sans Frontière-Belgique et du Centre international pour la justice transitionnelle, ICTJ.
Selon les organisateurs, cette formation s'inscrit dans le cadre du programme développé par la CPI visant la sensibilisation du personnel judiciaire dans les pays où elle mène des enquêtes. Au
total, deux cent cinquante officiers de police judicaire de la police nationale congolaise seront formés au cours de cinq sessions de formation interactives qui seront organisées durant les six
prochains mois, à raison de cinquante participants par séance. Durant cette première session, divers thèmes ont été discutés, notamment la lutte contre les crimes internationaux, les crimes
relevant de la compétence de la CPI, les droits des victimes et de la défense, Fa protection des témoins et des victimes, ainsi que la poursuite des crimes internationaux par les juridictions
congolaises. Des projections vidéo ont été diffusées afin de rendre la théorie plus pratique et une large place a été accordée aux débats et discussions afin de rendre les formations les plus
interactives possibles. La formation est d'importance capitale dans la mesure où elle va profiter à la R-dC qui s'apprête à travers la Cour spécialisée appelée à être instituée pour connaître les
crimes internationaux commis en RdC. Cette future Cour aura bien des officiers de police judiciaire et magistrats qui maîtrisent la procédure judiciaire des crimes internationaux. En d'autres
termes, cette Cour va connaître notamment les infractions reprises dans le rapport « Mapping des Nations unies ». La séance de formation a attiré l'attention particulière du commissaire général
ad interim de la police nationale congolaise, Charles Bisengimana et celle du ministre de la Justice et Droits humains, Luzolo Bambi Lessa.
Papy MBAKI