Créé le 07-10-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 07 -10-2011 à 00h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : LE DIFFERENT
Les témoins congolais du bureau du procureur de la CPI tardent à atteindre La Haye à cause des difficultés logistiques et de transport. Du côté de la défense de
Bemba, tous les témoins qui se sont présentés au procès reconnaissent que le commandement des opérations militaires en Centrafrique était géré au quotidien et au jour le jour par les autorités
centrafricaines elles-mêmes.
Le procès du président national du Mouvement de libération du Congo (MLC), M. Bemba Gombo Jean-Pierre, détenu depuis 2007 à la prison de la Cour pénale
internationale (CPI) de La Haye, se poursuit. Et pour le moment, il est question que les témoins du procureur de la CPI, l’Argentin Luiz Moreno O’Campo, en provenance de la République
démocratique du Congo, se rendent à la CPI pour leurs dépositions. Et des sources douteuses, on laisse apprendre que ces derniers raient de la peine à joindre La Haye.
Difficultés logiques
Du côté du procureur de la CPI, on récuse cette allégation de ses conseillers qui affirme qu’il ne s’agit d’un retrait des témoins en partance de la RDC, mais
plutôt d’un problème lié à la logistique. Et, selon ce conseiller, «Il y a des témoins de tout bord qui viennent du Con go et de la République Centrafricaine. C’est une affaire de difficultés
logistiques qui font retarder l’arrivée desdits témoins. Rien donc de particulier, rien d’étonnant dans les procédures à la CPI. Il y a des témoins qui viennent de loin, c’est donc une question
de transport de ces témoins à La Haye. Le procès de Bemba se déroule bien. Et on continue à avoir la présentation des éléments de preuve et des témoins du bureau du procureur. Bientôt, on
arrivera au terme dola présentation du dossier du procureur et on atteindra alors la présentation du dossier de la défense ».
C’est le commandement centrafricain
Du côté de la défense de Chairman du MLC, c’est la confiance totale que le sénateur va recouvrer sa liberté. Aucun témoin ne pourrait prouver l’implication de
l’ex-vice- Président de la République démocratique du Congo dans les exactions commises en République Centrafricaine entre 2002 et 2003.
Maître Kilolo Aimé : «Tous les témoins du procureur qui se sont présentés pour l’instant, eh bien, personne, mais bien personne ne remet fondamentalement en
question la théorie de la défense qui est de dire que le commandement au quotidien, au four le jour, des opérations en Centrafrique, était géré directement par le centre de commandement
opérationnel qui avait été mis en place par les autorités centrafricaines elles-mêmes. A ce jour, le procès a atteint sa vitesse de croisière, dans la mesure où nous sommes maintenant en train
d’interroger les témoins qui discutent de la question centrale de ce procès. C’est-à-dire, la question de savoir qui était le commandant des opérations qui ont été menées en Centrafrique. Je puis
vous dire qu’avec les témoins qui sont en train de passer pour l’instant, témoins du procureur, nous sommes de plus en plus confiants sur le fait que le sénateur va pouvoir être’ mis totalement
hors cause dans cette affaire. Le procès est en train de cheminer vers sa fin. Nous nous réjouissons également de la possibilité qui est donnée au sénateur Bemba Gombo Jean-Pierre de démontrer à
la face du monde son innocence et surtout de sortir de toutes ces lourdes accusations totalement blanchi et pouvoir enfin, retourner au Congo et vaquer à ses occupations».