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Epreuve de feu pour la Ceni - Présidentielle 2011 : la crise de légitimité change de forme !

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Créé le 23 -03-2011 à 00h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 23 -03-2011 à  13h10 | AFRIQUE REDACTION

PAR : LE PALMARES 

 



A la publication du calendrier Malu Malu, la crise de légitimité au niveau de l’institution Président menaçait d’emprunter le sentier du viol du délai constitutionnel. Le premier tour de la présidentielle fut fixé au 27 novembre2011.
Si les débats n’allaient pas exiger un second tour, la prestation de serment du Chef de l’Etat élu ou réélu  devait intervenir au mois de janvier 2012. En cas de second tour, le pays devait jouer les prolongations jusqu’au mois de mars 2012.

Dans la fièvre du grand débat républicain qui avait alors éclaté au pays et à l’étranger, au sein de la diaspora congolaise, la révision constitutionnelle et venue imposer un temps d’arrêt. Mais elle non plus, malheureusement, n’a pas su apporter le remède tant attendu.
Tout en limitant, en effet, les joutes présidentielles à un tour unique, le respect de l’infranchissable délai du 06 décembre 2011 n’était nullement garanti. Même avec un tour unique, l’entrée en fonction du président élu ne devait intervenir qu’en janvier.
Il a fallu attendre l’arrivée effective de la Ceni pour que cette question capitale soit prise au sérieux.
Dès le lendemain de la prestation de serment du bureau de la nouvelle commission électorale, celui-ci s’est engagé à faire respecter la date constitutionnelle du 06 décembre2011.
Pour le président de cette commission, il est hors de question que la prestation du serment présidentiel intervienne après la limite constitutionnelle. A l’occasion, la promesse d’un nouveau chronogramme électoral fut donnée à l’opinion publique.
Même si ce chronogramme se fait encore attendre, les esprits se sont néanmoins apaisés face à la menace de crise de légitimité qui pointait dangereusement à l’horizon.

Le bout du tunnel

Le pays se croyait ainsi définitivement à l’abri de cette dangereuse crise, lorsqu’une nouvelle menace s’est invitée à l’horizon. Peut-être moins claironnante que la première, elle est cependant tout aussi grave dans le fond.
Elle ne tourne certes pas autour du délai constitutionnel.
Elle tourne autour d’une forme très subtile de légitimité politique du processus global et des résultats qu’on attend de celui-ci.
Le temps presse tellement et les ingrédients pour mettre en branle le processus électoral font à ce point défaut qu’entre deux maux, la Ceni va bientôt être obligée d’opérer un choix vital.
Séparer la présidentielle des législatives nationales. Le temps qui reste avant le 27 novembre ne permet nullement de rêver du moindre exploit sous ce rapport.
Les gens oublient ou ignorent un délai très capital. 
Comme la prestation du serment présidentiel doit obligatoirement avoir lieu le 06 décembre 2011, c’est dire qu’un mois avant, soit tout le mois de novembre, devront dérouler les opérations du dépouillement des résultats et de l’examen des contentieux électoraux.
Cela veut dire aussi que la compagne électorale, qui prend un mois entier, doit obligatoirement avoir lieu en octobre.
Et enfin, l‘enregistrement et la certification des candidatures doit prendre le mois de septembre.
Logiquement, le décompte doit commencer en prenant le mois de septembre comme point de départ. A dater de ce jour, il ne reste donc que cinq petits mois ou tout doit se faire.
Le recrutement et la formation du nouveau personnel électoral, le remplacement de tout le matériel informatique ayant servi à la Cei et la révision du fichier électoral dans sept provinces où tout est encore à refaire et dans deux autres où les choses ne viennent que de commencer, à savoir le Katanga et le Kasaï-occidental.
Tous les éléments en présence indiquent clairement qu’organiser la présidentielle en octobre 2011 relève déjà du miracle. De là à rêver des législatives nationales, ce serait de la pure démence.
Ainsi le risque qui se précise à l’horizon est celui de voir un président élu, mais sans légitimité parlementaire concomitante.
Il ne faut surtout pas oublier que le régime constitutionnel en Rdc est semi-présidentiel. En toute logique le nouvel élu ne peut prêter serment si les législatives n’ont pas été organisées avant cette échéance.
Autrement, le pays va sombrer dans la crise d’une majorité parlementaire trafiquée et sans aucune légitimité politique.
Décidément, le Rdc n’est pas encore sortie de l’auberge.


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