Créé le 23 -03-2011 à 00h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 23 -03-2011 à 13h10 | AFRIQUE REDACTION
PAR : LE PALMARES
Des étendues de terre de la ville-province de Kinshasa ont connu des niveaux de pluie supérieurs à la normale ces dernières années... et c’est ce phénomène perçu
lundi dernier après une première pluie battante de l’après saison sèche. Certaines paries de la ville qui regorgent de nombreuses têtes d’érosion sont toujours actives.
La partie ouste de la capitale est régulièrement victime de glissements de terrain, de même que la région des collines du Mont Amba et de Mont Ngafula, dans
l’ouest. En 2007 et 2008, des dizaines de milliers de personnes habitant près des ravins des collines avaient été contraintes de quitter leur domicile.
Autres faits à relever, c’est l’augmentation des achats massifs de terrains agricoles par tes investisseurs qui fait peser une grave menace sur les populations qui
peuvent perdre l’accès à la terre et aux ressources naturelles dans cette partie de la commune de Kimbanseke.
Ces derniers temps, « les achats de terres sont en rapide augmentation, entraînant le risque, si ces opérations sont mal réalisées, que les populations les plus
pauvres perdent leurs droits sur les terres et autres ressources naturelles», indique-t-on.
Quand ces transactions sont bien menées sur les terrains, elles peuvent créer certaines opportunités suivantes, notamment la garantie de débouchés, l’emploi,
infrastructures, hausse de la productivité agricole. Réalisés de la bonne façon, des accords peuvent apporter des résultats positifs pour toutes les parties et être un outil de
développement.
Protéger les droits fonciers des populations
Mais elles peuvent aussi provoquer des dommages si les populations ne prennent pas part au partage des terres et si leurs droits fonciers ne sont pas protégés. « Ce
nouveau phénomène d’achat massif de terres dans la ville est la conséquence de la récente crise alimentaire et de la volatilité des prix de la nourriture, de l’érosion du pouvoir d’achat.
Il sied de rappeler qu’en 2008, un glissement de terrain a fait craindre jusqu’à une centaine de morts dans la capitale. La ville est en proie à de violentes
intempéries dues aux dégâts causés par les pluies.
A Kimbanseke/Cimetière, un glissement de terrain a enseveli de une dizaine de maisons dans une nuit, sur la pente du cimetière située à pic sur la rivière Mabanga,
faisant craindre pour la vie des habitants. Un glissement de terrain a enseveli une dizaine de maisons, à l’aube, dans ce quartier.
Selon la déclaration des, « un pan de colline s’est effondré, sur une largeur de 100 mètres, sur 10 habitations ». La vie de toute une famille a été en danger, une
estimation qui pourrait atteindre une dizaine de victimes dans une nuit. L’on craignait que les personnes disparues ne soient ensevelies à l’intérieur de leurs maisons. Les recherches pour
retrouver les familles disparues dans ce quartier où s’est produit le glissement de terrain n’ont donné aucun résultat favorable. C’est une zone de collines détrempée par les pluies
torrentielles.
Kinshasa vit actuellement la saison des pluies la plus violente. Des inondations risquent de faire encore de nouveaux morts et d’autres sinistrés ainsi que des
dégâts divers si des précautions d’urgence ne sont pas envisagées.
Beaucoup de victimes ont péri dans des glissements de terrain similaires à celui survenu à Mont Ngafula. Ainsi, des coulées de boue ont coûté la vie à des personnes
en 2006 dans la capitale.