Créé le 07-10-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 07 -10-2011 à 22h35 | AFRIQUE REDACTION PAR : LA PROSPERITE
C’était chaud hier, à Limeté. L’Udps encore et toujours elle, est revenue sur ses champs de bataille. Une marche, du reste, annoncée et programmée par la hiérarchie
du parti de Tshisekedi, a vite tourné au vinaigre. Même si le bilan officiel n’est pas encore connu, il n’en demeure pas moins que les manifestants ont été contraints à la fuite devant la furie
des hommes en uniforme commis au maintien de l’ordre. Le mercredi dernier, à Kalamu, plus de 150 pasteurs venus des églises indépendantes ont rencontré Kakese Malela, un des onze candidats
confirmés à la présidentielle 2011. Intéressés ou, mieux, séduits par l’idée de l’alliance avec Dieu, ces Pasteurs sont allés à la source, pour en savoir un peu sur les tenants et les
aboutissants de cette vision, à la veille des échéances électorales. En un mot, le microcosme politique est en ébullition, avec des tractations dans tous les sens. Alors que Tshisekedi se bat
ailleurs, en mobilisant des moyens et des hommes en prélude à sa candidature, Antoine Gizenga est signalé pour une déclaration ce vendredi, à Ngaliema. Kabila, lui, après son retour de New York,
prend la température de la marche institutionnelle. Il croit avoir accompli son dessein, depuis qu’il a confié à ses partenaires de la Majorité son message, à Kingakati. Difficile donc de
caricaturer ce que sera l’atmosphère, au-delà du 28 novembre. Le ciel ne tombera pas ! Mais, de la transparence du travail, dépendra la crédibilité des résultats que la CENI annoncera. Révolution
culturelle … Plus les jours passent, mieux le discours sur la révolution culturelle prend corps dans les esprits de beaucoup de gens, au point que ce sont les Congolais qui se déterminent à aller
vers le Dr Kakese Malela. En témoigne la réception organisée, le mercredi 5 octobre dernier, dans la commune de Kalamu, par plus de 150 pasteurs de la ville de Kinshasa. Devant l’hôte du jour, le
Dr Kakese Malela, Président National de l’Union pour le Réveil et le Développement du Congo (URDC en sigle), candidat à la présidentielle de novembre prochain, ces pasteurs sont intéressés à sa
vision sur l’alliance avec Dieu, seul garant, et que lui se réclame comme exécutant, devant par conséquent accomplir la mission divine, celle de faire de la RDC, un Congo nouveau, bâti sur
l’amour et la justice qui débouchent sur la paix. Passant au peigne fin la situation politique du pays, Kakese continue à fustiger les conciliabules de l’Opposition qui se déroulent en dehors de
la RDC. Car, estime-t-il, ça relève de l’immaturité. En outre, l’homme ne s’est pas s’expliqué comment les politiques congolais ne peuvent pas se mettre autour d’une même table sur place, pour
trouver des issues à leurs problèmes. Mais, pourquoi se donnent-ils le luxe de se serrer la main ailleurs ? D’ailleurs, 3000 femmes veulent recevoir le Dr Kakese au courant de la semaine
prochaine. Dans les hautes sphères de l’Union pour Réveil et le Développement du Congo (URDC), l’on se frotte les mains de la pénétration du discours de Kakese Malela François Nicéphore dans
l’opinion, quant à l’idée de la révolution culturelle qui vise à restaurer l’éthique dans l’Etat. C’est qui fait dire que l’engouement observé aux portillons de l’URDC s’explique à juste titre.
Si les mamans, la jeunesse estudiantine des universités de la capitale, des personnalités ont fait le pas vers le siège de l’URDC pour communier avec son Président National Kakese, le mercredi 5
octobre dernier, c’était le tour des pasteurs de la ville de Kinshasa. Ils étaient plus de 150 à le recevoir dans la commune de Kalamu. C’est pour l’écouter de vive voix, après ses sorties
médiatiques mais, surtout, pour s’imprégner de son discours qui puise sa substance de la parole de Dieu. Encore que lui-même Kakese affirme être en alliance avec Dieu, seul garant, de qui il
détient des instructions précises pour faire de la République Démocratique du Congo, un Nouveau Congo, avec un nouveau système de gestion de la res publica. Interrogé quant à ce, certains
pasteurs ont affirmé être convaincus qu’il s’agit d’un appel de Dieu. Pas une alternance, mais un changement fondamental Profitant de l’occasion lui offerte par les pasteurs, Kakese Malela a
expliqué les tractations autour de l’alternance au pouvoir. Pour lui, il ne s’agit que d’une diversion. « Il ne sert à rien de garder le même système politique avec le simple changement des
personnes. Mais, plutôt d’un changement fondamental avec, en toile de fond, la révolution culturelle ». C’est ce qu’il faut, a-t-il avancé, pour restaurer l’éthique au sein de l’appareil
étatique, favoriser l’amélioration des conditions de vie des populations. Dans cette nouvelle méthode, avec de nouvelles structures, Kakese Malela a soutenu qu’une fois porté à la magistrature
suprême, il est capable de faire oublier aux Congolais, dans quatre ans, la quête effrénée de la satisfaction du quotidien, pour amener la population Congolaise à réfléchir investissement. 3000
femmes attendues au siège de l’URDC Qu’est-ce qui fait courir des gens derrière cet homme dont le parti n’a que deux ans d’existence sur l’échiquier national ? Ses proches ne s’en cachent pas,
tout comme lui-même. Kakese soutient qu’il a un message qui fait qu’au lieu qu’il aille vers, c’est plutôt du monde qui vient à sa rencontre. C’est dans cet élan qu’il a annoncé une rencontre, la
semaine prochaine, avec plus de 3000 femmes de Kinshasa. Comme cadre de la rencontre, le siège du parti sur l’avenue Kasa- Vubu. Plus pragmatique, le président de l’URDC entend les recevoir par
groupe de 500. Ce qui donne une semaine chargée pour Kakese. Des contacts entre congolais à l’étranger ne donnent aucun crédit Pendant qu’une certaine classe politique se félicite de la rencontre
des Congolais à l’étranger, à Kinshasa, le Dr Kakese déplore cet état des choses. Comment ne pas se serrer la main au Congo ? Pour aller le faire à l’étranger ? Qu’est-ce qui empêche que cela ne
se produit-il pas au Congo ? Est-ce cela traduit un véritable amour entre Congolais ? Ce sont là des questions qui restent posées. « Non, les Congolais doivent mettre fin à ce genre de
comportement. Le problème congolais doit se résoudre au Congo. Cela a l’avantage de procurer la paix », a-t-il martelé. Et d’ajouter que les familles politiques ne sont-elles pas fatiguées au
regard des conciliabules de la Zambie, du Botswana, de la République Sud Africaine… Voilà pourquoi, il invite la classe politique congolaise à grandir.
La Pros.