Créé le 08-10-2011 à 08 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le samedi 08 -10-2011 à11h45 | AFRIQUE REDACTION PAR :AFRICANEWS
On l’attendait, on l’attend encore, mais il est entrain de se mettre définitivement en place. Le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication –CSAC-
peut enfin fonctionner à plein régime. Après la mise en place de soir bureau le 30 septembre dernier, la nouvelle équipe a pris ses quartiers au 10ème niveau de la tour administrative de la
Radiotélévision nationale congolaise -RTNC-, à l’occasion de la remise et reprise entre les ancien et nouveau bureau.
C’est dans les locaux de la Haute autorité des médias -HAM- que s’est déroulée la cérémonie de passation des pouvoirs entre Primo Mukambilwa, président de la
défunte HAM et l’abbé Jean- Bosco Bahala, président du tout nouveau, bureau élu du CSAC, devant une brochette des journalistes, les hauts conseillers et les représentants des institutions. Dans
son mot d’aurevoir, Primo Mukambilwa a fait l’état des lieux du travail abattu par son institution au cours des 7 dernières années, et en particulier, pendant la période électorale en 2006. Avant
de passer le témoin à son prédécesseur, il a rappelé à son successeur les recommandations du président à l’instance de régulation au moment des dernières élections, à savoir : «que la déchéance
de la nation ne vienne pas des médias». Le président de la HAM a présenté le CSAC comme étant la première ligne dans la défense des valeurs républicaines à travers les médias. Prenant la parole à
son tour, l’abbé Bahala, dans un discours spontané, entre l’ecclésiastique et le pédagogue, a remercié les responsables des institutions, notamment le chef de l’Etat d’avoir accompagné avec
neutralité la mise en place du CSAC; cette même neutralité qui guidera l’action de l’organe de régulation au service de la nation tout entière. Il a également remercié le président de la HAM qui
a légué à la postérité une institution vivante. Bahala a promis de continuer à entretenir et même à raviver la flamme de la régulation. Il a également appelé les hommes des médias à s’approprier
le travail du CSAC qui, in fine, ne pourra être qu’en leur faveur. Le premier régulateur en également appelé à une franche collaboration avec le ministère de la communication et des médias,
instance de réglementation du secteur médiatique. Les deux présidents : se sont échangés lès documents de travail et le procès-verbal de la cérémonie, contresignée par la secrétaire générale à la
communication et un conseiller à la présidence de la République, témoins de l’événement, au nom des institutions. Après la lecture- du procès-verbal par le rapporteur du CSAC, Chantal Kanyimbo,
les mêmes documents ont été distribués à tous les hauts conseillers présents à la cérémonie. Avec cet acte, on peut donc dire que l’organe de régulation est entré dans la fournaise.
Tino MABADA