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La modernisation du port de Matadi : 12 millions USD font beaucoup de bruits à l'ONATRA

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Créé le 20-10-2011 à 10 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le JEUDI 20-10-2011 à  11 h35 | AFRIQUE REDACTION PAR : LA DIFFERENCE

 

C'est une affaire politico-financière qui se raconte à l'Office national des transports (ex-ONATRA). Elle s'est même transportée dans des milieux politico-financières de la République démocratique du Congo et ailleurs. L'affaire concerne la modernisation du port de Matadi.
A cet effet, les dirigeants de l'ex-ONATRA aujourd'hui dénommé « Société Congolaise des Transports et des Ports » (SCTP), avaient résolu d'importer des matériels d'équipement de ce port. Les responsables de l'ex-ONATRA s'étaient donc adressés à une société basée à Singapour. Elle s'appelle « Portek ». C'est cette dernière entreprise qui doit fournir à l'ex-ONATRA des équipements sur les travaux de modernisation du port de Matadi.

Un contrat est donc signé en 2009 par l'administrateur directeur général de l'ex-ONATRA, M. Georges Raymond, avec PORTEK. Et cela pour une durée de deux ans à l'époque où l'ex-O NATRA fonctionnait en partenariat avec « Progosa ».

M. Georges Raymond parti, l'administrateur directeur général adjoint, M. Serge Basaula Ndombedi poursuit le projet. C'est à ce moment là que les détracteurs du projet et de l'ex-ONATRA choisissent pour essayer de boycotter l'oeuvre de reconstruction de la SCT P.

Le contrat pour un coût de 12.000.000 USD fait beaucoup de bruits à la SCTP.

Accusations

Ceux qui s'attaquent à la modernisation du port de Matadi en particulier et de la SCTP en général créditent des allégations selon lesquelles M. Serge Basaula a négocié individuellement le marché avec la société Singapourienne POREK, sans associer la direction juridique, la direction financière et le conseil d'administration dé la SCTP. L'ADG Serge Basaula a conclu ce marché sans appel d'offres international. C'est à travers un appel d'offres local publié dans un quotidien de la place que celui-ci s'est opéré. Ce marché est donc considéré comme un marché « fictif ».

La même opinion affirme que pour réaliser ce marché, l'ADG Serge Basaula Ndombedi a passé une commande des matériels d'équipement de la modernisation du port de Matadi pour un coût total de 12.000.000 de dollars américains. Cet argent est obtenu grâce aux crédits reçus des banques locales, notamment Raw Bank et BIAC. De ce montant, l'ADG aurait payé à PORTEK 8.000.000 de dollars américains et que jusque-là la commande n'est jamais livrée au consommateur qui est la SCTP.

Dans ce mouvement de transfert de fonds, l'ADG Serge Basa nia aurait également ouvert des comptes bancaires ignorés de l'ex-ONATRA. Le précité serait le seul actionnaire desdits comptes bancaires. Et que même des courriers secrets écrits par l'ADG Basaula à destination de PORTEK ont été égarés à Nairobi par le transporteur «DHL ». Les mêmes allégations vont jusqu'à indiquer que c'est par la signature de tels contacts «fictifs » et « léonins » que la trésorerie de l'ex-ONATRA est saignée à blanc. Car, faut payer les dettes contractées. Il résulte de cette situation que le personnel de la SCTP connaît des retards de paiement des salaires.

Réactions de l'ADG Basaula

Compte tenu de la gravité des accusations portées contre l'administrateur directeur génal a.i de l'ex-ONATRA, M, Serge Basaula Ndombedi, il nous a paru professionnellement obligatoire de se transporter à la direction générale de la SCTP. Motif : Ecouter l'autre son de cloche. C'est-à-dire rencontrer l'ADG Basaula pour obtenir sa version des faits.

A sa place, c'est son directeur de cabinet, M. Jean-Pierre Mayala, qui s'est fait l'insigne honneur de nous recevoir. Et à la question de savoir si l'ADG Serge Basaula Ndombedi a signé un marché fictif ou léonin avec la société Singapourienne « PORTEK» pour la livraison des matériels d'équipement pour la modernisation du port de Matadi, l'assistant de l'ADG a été très tranchant « C'est faux. Ce dossier date depuis 2009. A l'époque M. Basaula était ADGA des ADG qui ont conclu ce marché. Deux ans après, alors que le contrat tendait à sa prise de fin, M. Serge Basaula a préféré le reconduire en raison des objectifs qu'il a pour le redressement de la SCTP à savoir la relance des activités de l'ex-ONATRA, capitaliser les recettes et enfin maîtriser les dépenses. Ensuite, le contrat n'est pas fictif ou léonin dans la mesure où ce marché a suivi tous les us et coutumes de l'art. Les appels d'offres ont été lancés à partir de Bruxelles (Belgique) via Internet et autres supports médiatiques. L'ADG Serge Basaula Ndombedi n'a pas agi seul dans ce contrat. Il a reçu l'autorisation du conseil d'administration et dont le président est aussi signataire. Même au niveau du financement dudit contrat, M. Basaula a été autorisé par sa hiérarchie ». Comment ce financement, a-t-il été fait?

«Là, le directeur de cabinet Jean-Pierre Mayala reconnaît qu'effectivement le coût du contrat est globalement de 12 millions de dollars américains. Ce financement a été obtenu une partie de Raw Bank et une autre de BIAC. La première institution bancaire (Raw Bank) a accepté de nous accorder 8.000.000 de dollars américains avec des intérêts de 10% payables en 3 ans au lieu de 2ans (délai du contrat). De son côté, la BIAC a accordé à la SCTP un crédit de 4.00.000 de dollars US aux mêmes conditions que sa collègue susmentionnée », Comment alors ce paiement a-t-il été effectué pour PORTEK? Un acompte de 30% du montant a été octroyé à la société PORTE K en vue de lui permettre la fabrication des matériels. Et les techniciens de l'ex-ONATRA ont assisté à l'opération. Les 40% du montant seront ensuite versés à PORTEK à l'embarquement des engins prévu vers la fin du mois d'octobre 2011. Tandis que les 30% restant du montant seront soldés à la réception des équipements au port de Matadi programmée au début du mois de novembre 2011. Et surtout à la conclusion positive des essais techniques ».

Ça se redresse à la SCTP

Le directeur de cabinet de l'ADG Serge Basaula Ndombedi a versé dans le règlement des Comptes, ces allégations qu'il a qualifiées de nuisibles et non-fondées. Selon lui, l'administrateur directeur général a.i de l'ex-ONATRA se déploie pour redresser la situation de la SCTP. En six mois, a-t-il confirmé, l'ADG a.i Serge Basaula Ndombedi a réussi à liquider toutes les dettes de l'entreprise. « Les indicateurs de la SCTP sont passés du rouge au vert », s'est-il réjoui. Il a néanmoins déploré l'attitude de grands opérateurs politico-financiers tant nationaux qu'internationaux qui ambitionnent toujours de clouer au sol, aux ports et aux quais l'ex-Office national des transports, l'empêchant de se moderniser et de servir le peuple congolais.

« Ces derniers voient d'un mauvais oeil la reprise des activités fluviales, ferroviaires et portuaires de la SCTP à l'arrière-pays et dont l'artisan est l'ADG a.i Serge Basaula Ndombedi », a souligné le directeur de cabinet Jean-Pierre Mayala.

                                                                                                          Alexis M.


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