Créé le 21-10-2011 à 10 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le Vendredi 21-10-2011 à 11 h35 | AFRIQUE REDACTION PAR : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE
La formation politique entend ainsi perpétuer les valeurs de démocratie, de liberté et de respect des textes qui étaient à la base de sa création en février 1982.
La crise interne à l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) qui a précédé la création du Congrès pour la démocratie et le progrès social (CDPS) avait suscité beaucoup
d'interrogations sur la suite des évènements et sur l'attitude de l'ex-groupe de Righini
sur la question du soutien ou pas de la candidature d'Étienne Tshisekedi à la présidentielle. C'est donc à la surprise générale que la direction politique du CDPS
s'est prononcé pour le soutien de la candidature du président national de l'UDPS.
« Le Congrès étant l'organe suprême, la direction politique invite les membres du CDPS à voter le candidat qui était désigné par cette instance », a déclaré le
président de cette formation politique, François-Xavier Beltchika Kalubye. Il sied de rappeler qu'en avril 2009, ce congrès avait désigné Étienne Tshisekedi comme candidat du parti à la
présidentielle de novembre. Ainsi le CDPS entend-il perpétuer les valeurs de démocratie, de liberté et de respect des textes qui étaient à la base de sa création en février 1982.
Au sujet du processus électoral, le CDPS a exprimé son inquiétude et sa crainte pour la paix civile après les élections. Outre l'absence de la transparence dans la
gestion du serveur central, son président a estimé que les 64 000 bureaux de vote installés pour 30 millions d'électeurs étaient de loin en dessous de la moyenne technique reconnue, à savoir 300
électeurs par bureau de vote. Le respect de ce ratio, a-t-il dit, nécessite l'ajout de 36 000 bureaux supplémentaires pour éviter la pagaille.
Le président du CDPS a relevé que l'ajout des bureaux de vote supplémentaires implique un budget conséquent que le gouvernement est incapable de rendre disponible
dans le délai resté à courir. C'est dire que la proposition mainte fois exprimée par son parti quant à une courte transition pour préparer les élections crédibles et apaisées, notamment en août
2010, en janvier 2011 avec contre proposition de calendrier électoral, et le 9 juillet 2011 demeure d'actualité.
Jules Tambwe Itagali