Créé le 25 -03-2011 à 01h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 25 -03-2011 à 11 h20 | AFRIQUE REDACTION
PAR : CONGONEWS
L’ONG, la voix de sans voix de floribert Chebeya, s’oppose à toute arrestation des prévenus suspects mêlés à l’attaque de la résidence du chef de l’Etat, intervenue
le 27 février dernier 2011. Arrestation que la « voix des sans voix » juge arbitraires du fait que les services de sécurité et des renseignements accrédités pour mener les enquêtes ont faillis à
leurs responsabilités respectives.
En cause, les présumés assassins présentés à l’opinion publique, par la police nationale congolaise. Plusieurs familles des présumés assassins se sont plaintes
auprès de la VSV il y a de cela deux semaines passées, à son siège, situé dans la commune de Lingwala en face du palais du peuple.
Elles ont soutenu que leurs parents arrêtés ne sont que des paisibles et innocents citoyens qui vaquaient à leur préoccupation, ne pouvaient pas présumer de la
situation sécuritaire qui prévalait dans la capitale le dimanche 27 février dernier. Ces arrestations, sont qualifiées par Doly Ibefo d’arbitraires.
Plusieurs compatriotes innocents ont fait l’objet de ces actes arbitraires selon Doly, il s’agit notamment des étudiants, des femmes maraîchères, des enfants de la
rue, et des vendeurs ambulants.
La VSV, qui a fait le constat d’arrestation brusque et arbitraire voire brutale a demandé auprès du gouvernement central de la Rd-congo, que certains de ces
compatriotes incarcérés à tort soient relâchés par l’appareil militaro-politique. Les membres de ces familles dont les parents sont inculpés ont fait la queue au siège de la VSV. Et chaque
famille a eu à présenter l’identité d’un membre de sa famille incarcéré arbitrairement. Identité qui prouverait leur innocence a expliqué Doly Ibefu.
En outre la VSV, suivra de près le procès de Chebeya, et défendra avec la dernière énergie les droits de son défunt président et de l’association pour que les
coupables soient traduits en justice, a conclu Doly Ibefu, joint par téléphone par les reporters de Congonews.
Yves Buya