Créé le 25 -03-2011 à 01h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 25 -03-2011 à 11 h20 | AFRIQUE REDACTION
PAR : CONGONEWS
L’Association Africaine de Défense de droit de l’homme, Asadho, milite pour le couplage des élections présidentielle et législative, affirmé le vice-président de
l’Asadho, Georges Kapambia. Selon lui, le président élu devrait nécessairement prêter serment devant les deux chambres du Parlement renouvelées réunies en congrès. Comment un président élu
prêterait-il serment devant un Parlement illégitime, s’est il offusqué.
« Aucune raison ne peut justifier le découplage des élections entre les présidentielles et les législatives », a rajouté Georges Kapiamba. Pour lui, ce n’est pas un
problème d’ordre budgétaire car le pouvoir en place avait déjà soutenu que 300 millions de USD étaient disponibles pour organiser les prochaines élections.
Malheureusement, l’Asadho constate une mauvaise volonté manifeste de la part du pouvoir d’organiser les élections.
Si tel est le cas soutient cette organisation des droits de l’homme, le pouvoir ou le régime en place va priver la population congolaise de son droit légitime
d’élire ses représentants à tous les nivaux, a poursuivi Georges Kapambia.
Pour l’Asadho, « le peuple Rd-congolais a tant souffert et les élections sont le seul moyen de sortir la population dans la misère ». L’Association Africaine des
défenses de droit de l’homme entend veiller à ce que les élections se tiennent dans le délai constitutionnel comme prévu par la constitution.
L’ASADHO est contre certification des résultats des élections par la Monusco parce que, soutient-elle, le cas de la Rd-congo est différent de celui de la Côte. «
Les ivoiriens avaient signé les accords de Ouagadougou, qui stipulaient, la certification des résultats par L’onuci, mission des Nations Unies pour la paix en cote d’ivoire. Mais tel n’est
pas le cas de la Rd-congo », soutient Kapiamba. L’Asadho souhaite le prolongement de la Monusco avec modification de mandat pour étendre l’assistance sécuritaire aux opposants et autres leaders
des partis politiques jusqu’en juin 2012 a renchérit, George Kapambia. Et à l’Asadho de rappeler les recommandations formulées à l’endroit du gouvernement Rd-congolais sur l’allocation d’un
budget conséquent, le respect strict de l’indépendance de la CENI qui par ailleurs doit assumer pleinement ses prérogatives constitutionnelles. Au cas contraire, affirme l’Asadho, la population
doit prendre ses responsabilités comme souverain primaire, par des marches pacifiques, par exemple, telles que prévues par la constitution.
Le vice président de l’Asadho, Georges Kapiamba, confirme la détermination de son organisation à remplir pleinement son rôle comme ONG citoyenne et infatigable dans
le combat pour l’instauration de la démocratie en Rd-Congo, la préservation et la promotion de la dignité humaine.
Yves Buya