Créé le 22-10-2011 à 10 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le samedi 22-10-2011 à 11 h35 | AFRIQUE REDACTION PAR : CONGONEWS
Le geste que je viens de poser en signant solennellement ce jour, en ma qualité de candidat Président de la République, le code de bonne conduite, est à la fois un
acte civique et républicain de haute portée morale, politique, juridique et symbolique. En effet, par cet acte, les partis et regroupements politiques ainsi que les candidats aux élections
s’engagent, de bonne foi, à observer un certain nombre de principes avant, pendant et après le processus électoral, dans le respect, des lois de l République en la matière. Ils souscrivent ainsi
aux valeurs et fondements d’une compétition électorale démocratique, libre, transparente et loyale.
Chacun se souviendra que j’ai été parmi les premiers à appuyer cette démarche à laquelle d’ailleurs mon parti, l’UNC, avait également souscrit.
Je suis convaincu que la CENI, en tant qu’organisatrice des élections, mettra tout en oeuvre, conformément au sarment d’impartialité prêté devant le peuple, pour
faire respecter les règles du jeu démocratique telles qu’elles résultent notamment de La Constitution et de la loi électorale, afin que triomphe réellement la vérité des urnes.
II est regrettable que certains candidats Président de la République et certains partis politiques ne confèrent pas à cet acte toute la considération solennelle
qu’il requiert, soit en refusant de signer ce code de bonne conduite, soit en se contentant d’un endossement par procuration en réalité juridiquement invalide, et politiquement déloyal vis-à-vis
de la Nation. En effet, l’engagement qu’implique la signature du code de bonne conduite est personnel à chaque candidat pris individuellement et ne peut nullement être assumé par un tiers, quelle
que soit sa qualité. Il n’est par conséquent pas normal que la CENI ait laissé faire et toléré cette imposture, hypothéquant de la sorte, aux yeux de l’opinion publique, son crédit. Il faut que
notre peuple comprenne la gravité de cette attitude qui peut justifier des comportements contraires aux principes du code et le recours à la violence dès lors que l’on n’y a pas personnellement
adhéré.
Ceci étant dit, je réaffirme ici mon engagement et celui de mon parti à respecter la loi portant organisation des élections présidentielle, législatives,
provinciales, urbaines, municipales et locales. Et, j’en appelle au sens de responsabilité et de l’intérêt national des autorités de la CENI pour veiller scrupuleusement aux prescriptions de
cette loi de façon à garantir à tous les candidats un traitement égal, objectif et impartial. J’ai à cet égard indiqué, dans un document officiel adressé aux autorités, un certain nombre de
préoccupations et de correctifs qui, je l’espère fermement, seront pris en compte pour améliorer la fiabilité du processus électoral.
Fait à Kinshasa, le 21 octobre 2011