Créé le 28-10-2011 à 10 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 28-10-2011 à 16h29 | AFRIQUE REDACTION PAR :AFRICA NEWS
Une chose est certaine, la clarification n'a pas été de nature à laisser de doute et que désormais, l'on est certain que la campagne électorale pourrait se dérouler
dans les meilleures des conditions.
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication -CSAC- est passé à la vitesse supérieure et veut que la campagne électorale se déroule d'une manière
apaisée et équilibrée. L'on en veut pour preuve, l'organisation à l'hôtel Sultani, à Gombe, le jeudi 27 octobre 2011, de la cérémonie destinée à fixer l'ordre de passage des candidats présidents
de la République à travers les médias pendant la campagne électorale qui s'est ébranlée il y a quelques , heures. L'activité s'est déroulée devant les représentants des candidats, des diplomates
accrédités en RD-Congo, des professionnels d médias ainsi que de plusieurs observateurs intéressés. Ce, à quelques heures du démarrage officiel de la campagne électorale sur toute l'étendue du
pays.
L'activité a consisté au tirage au sort qui, à l'arrivée, a donné lieu à un procès-verbal de certification de l'ordre de passage à travers les médias par les Il
candidats à la présidentielle; PV dressé par Emmanuel Jikayi, Huissier du Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe, au vu de la requête introduite par le CSAC tendant à voir le Tribunal
désigner un Huissier de justice pouvant assister à la cérémonie de certification du tirage au sort de passage dont question. Le document historique a été contresigné par les représentants de tous
les candidats. A l'issue de ce tirage au sort, l'ordre de passage, à travers les médias retenus pour la campagne électorale pour la présidentielle se présente selon le tableau ci-haut.
Du débat qui s'en est suivi, les intervenants ont soulevé plusieurs préoccupations. C'est ainsi, par exemple, que certains représentants des candidats ont émis le
voeu de voir le CSAC peser de tout son poids pour que la SNEL ne prive pas les RD-Congolais du droit de suivre les différentes interventions des candidats dans le souci de savoir qui propose
mieux que l'autre en faveur des populations. Une préoccupation à laquelle, le CSAC a répondu que la SNEL est une entreprise étatique qui doit intérioriser le souci du peuple en cette période tout
en rassurant que la programmation des émissions préalablement enregistrées selon le tirage au sort se fera de manière horizontale de façon à permettre à tous les RD-Congolais de suivre les
projets de société des candidats. Quand à la question de l'UDPS Moleka cherchant à savoir si un candidat pouvait récuser un journaliste soupçonné de vouloir nuire au candidat du jour, l'abbé
Bahala, président du CSAC, a laissé entendre que les candidats n'ont pas de raison de mettre en doute la crédibilité des journalistes retenus car, s'ils devenaient président de la République,
comment vont-ils faire pour ne pas frustrer les uns au profit des autres. Argument que le vice-président du CSAC, Alain Nkoy Nsasies, a soutenu en laissant entendre que toutes les dispositions
sont prises pour le coaching et la mise à niveau des journalistes retenus de la même manière que le questionnaire des émissions est standard pour tous les candidats. Il a également ajouté que
l'enregistrement des émissions sera suivi à la loupe de façon à ce que les journalistes ne dérapent pas de la ligne éditoriale tracée par le CSAC. Le journaliste qui tentera de s'écarter de cette
ligne rouge laissera sa place à un suppléant, a noté Nkoy. Des cas parmi tant d'autres. Une chose est certaine, la clarification n'a pas été de nature à laisser de doute et que désormais, l'on st
certain que la campagne électorale pourrait se dérouler dans les meilleures des conditions car, a-t-on appris, les émissions liées à la campagne présidentielle seront toutes enregistrées dans les
studios retenus par le CSAC et qu'aucun élément filmé à l'extérieur ne pourra être accepté. Pour garantir la bonne marche de choses, il est indiqué que les candidats doivent dans le meilleur
délai transmettre au CSAC les noms de leurs mandataires en réservant copies au ministère des la Communication et Médias. Pour des médias internationaux, il est dit que les études au cas par cas
sont envisagés pour ceux qui ont l'habitude de faire des directs et des reportages sur terrains.
Laurent BUADI