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Naufrage à Bolobo : Plus de 200 rescapés lancent un cri de détresse

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Créé le 04-11-2011 à 14 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le Vendredi 04-11-2011 à  14H 40 | AFRIQUEREDACTION PAR : L AVANIR

 



Un bateau de la Siforco a échoué sa course hier à Bolobo, province du Bandundu, laissant dans des conditions précaires plus de 200 rescapés abandonnés à leur triste sort. Ce malheur survient en dépit de difficultés que connaissent la plupart des Congolais, voire les candidats tant à la présidentielle qu’à la députation nationale. Un transport assuré se révèle un véritable casse-tête, mieux une grosse épine particulièrement sous le pied de ceux qui se veulent prochains locataires du Palais de la Nation ou du Palais du Peuple.

Dans ce lot, des victimes ne cessent de se compter au quotidien. C’est le cas du professeur Alfred Liyolo, candidat N°4 sur la liste du Parti Lumumbiste Unifié (PALU) de Bolobo, province du Bandundu, dont une importante partie du matériel de campagne a disparu, une autre sérieusement endommagée. Tous ces malheurs interviennent, hélas, après que Mme Laure Marie Kawanda ait été déchue de ses fonctions de ministre des Transports et voies des communications ; les accidents eux, n’ont toujours pas dit leur dernier mot, pourtant plusieurs mois viennent de passer.

Selon un message nous parvenu en trombe, le bateau Siforco qui transportait ledit matériel a échoué hier, au port de Bolobo. Et pour cause, surcharge et tornade. Dieu merci, en dépit d’importants dégâts matériels, notre source ne signale aucune perte en vies humaines.

Jusqu’au moment où nous mettons cette information sous presse, plus de 200 rescapés sont abandonnés à leur triste sort. D’où la nécessité d’une aide humanitaire d’urgence. Et cela, parce que les maladies hydriques dont le cholera qui fait la une dans biens des coins de la République, trouvent encore une opportunité.

Les circonstances de cette disparition de Bolobo appellent donc à une grande vigilance de l’autorité compétente. Le doute plane encore quant aux moyens de transports autorisés en Rdc.

Emmanuel Badibanga


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