Créé le 04-11-2011 à 14 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le Vendredi 04-11-2011 à 14H 40 | AFRIQUEREDACTION PAR : CONGONEWS
Dans le régime Kabila, la corruption se porte bien même à la veille des élections générales, c’est même une seconde nature dont les cadres de la majorité n’arrivent
pas à s’en départir. près la surfacturation du salon présidentiel de N’Djili - symbole à lui tout seul de la mauvaise gouvernance du quinquennat de Kabila :
par la mauvaise affection des ressources disponibles vu l’état de nos pistes d’atterrissages- de 10 millions à 36 millions de dollars U$, le boulevard du « 30 juin
» dans son tronçon compris entre la gare centrale et le rond-point Socimat pour 80 millions $, le prolongement du boulevard triomphal pour 60 millions $, la réhabilitation de l’hôpital du
cinquantenaire pour 100 millions $,... Cette fois-ci, la Kabilie récidive avec l’échangeur de Limete. Les travaux d’aménagement tape à l’oeil de ce giratoire prévus initialement à 4 millions $,
ont depuis pris des proportions démentielles à la hausse si bien que bien nombre d’observateurs qualifient sans ambages ce réajustement de corruption. Ces travaux annoncés en grande pompe par
Joseph Kabila en personne ont vu leur coût initial dépassé les 300% pour atteindre la bagatelle de 15 millions $. Cela choque dans un pays où les priorités se bousculent, commente un observateur.
Comme pour le salon présidentiel, le modus operandi est le même pour la maffia congolaise. Il s’agit de s’en mettre plein les poches au détriment du peuple congolais en surfacturant les travaux
entrepris, et ce en violant les textes de passation des marchés publics. Ces textes veulent qu’en cas de réévaluation des coûts au delà d’un certain seuil que le Conseil d’Administration
préalablement saisi, se prononce. Cette prérogative appartient au seul conseil d’Administration, pas au comité de gestion. Faute de financement les travaux se sont arrêtés. Les ouvriers qui y
sont font semblant de travailler pour des raisons de propagande. L’incurie de Joseph Kabila et de son gouvernement ne se limite pas qu’à la surfacturation pour s’arroser, elle est aussi dans le
dépassement systématiquement des délais prévus dans l’exécution des chantiers.
Avec l’échangeur de Limete le délai prévu de la fin des travaux est de 12 mois, ce délai comme les autres ne seront pas tenus, car aujourd’hui nous sommes à 4 mois
du terme de chantier et les travaux les plus difficiles comme la construction des ascenseurs sont à l’arrêt.
Dépassements des coûts et des délais auront été la marque de fabrique de Joseph Kabila, ce qui a fait dire à certains analystes que la délinquance financière est au
coeur du système de la Kabilie où les Kulunas en cravate se la coulent douce ici et ailleurs.