Créé le 04-11-2011 à 14 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le Vendredi 04-11-2011 à 23H 40 | AFRIQUEREDACTION PAR : LA TEMPETE DES TROPIQUES
L’UDPS avait lancé un ultimatum de 24 heures pour amener le pouvoir en place à signer les permis de vol du jet privé et hélicoptère du président du parti, Etienne
Tshisekedi. Selon le Secrétaire Général du l’Udps, Jacquemin Shabani, ces matériels sont indispensables pour la campagne électorale de leur Président. Voilà la raison pour laquelle ce parti
politique refusé de signer hier jeudi le code de bonne conduite que la CENI présente aux partis politiques en période électorale.
Le pouvoir en place sait qu’en ne signant pas ces documents, il pénalise notre campagne. Or, la campagne est utile aux élections. Voilà une tentative de tricherie,
Ils ont l’habitude de crier “Les élections doivent être libres et transparentes “ mais pourquoi ces magouilles. Ce sont des gens qui détestent la légitimité, la légalité et la loyauté. Tout doit
être facile pour eux jusqu’au point de trahir même les élections ce qui signifie trahir le peuple, a martelé un membre de l’Udps.
L’insécurité en période électorale
L’Udps a au cours de son point de presse dénoncé les violences constatées depuis le début de la campagne électorale à Kinshasa, Mbuji-Mayi et Kisangani. Selon ce
parti le gouvernement congolais a mis en place un dispositif répressif pour installer la terreur, afin de fragiliser l’Opposition et perturber le retour du Président de l’Udps à Kinshasa pour les
prochaines élections.
Jacquemin Shabani a relevé une série d’attaques observées pendant le période préélectorale.
A Kinshasa, la police congolaise a brutalisé, le Mercredi 02 novembre 2011, des civils à Kalamu. Plusieurs blessés ont été enregistrés. Motif : La police congolaise
accompagnée du bourgmestre de la commune de Kalamu a interdit à une agence de communication la mise en place d’une grande affiche de campagne électorale d’Etienne Tshisekedi, sous prétexte que le
lieu appartenait au chef de l’Etat. Il a signalé par ailleurs l’incarcération illégale à Makala de 17 partisans de l’Udps arrêtés lors des marches pacifiques. A Kisangani, le SG de l’UDPS signale
l’arrestation du président fédéral du parti mis aux arrêts il y’a quelques jours.
Selon des observateurs, cette insécurité vis-à-vis de l’Udps démontre à quel point le pouvoir en place, en tant qu’initiateur du dit code, viole lui même le code de
bonne conduite en période électorale.