Créé le 04-11-2011 à 14 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le Vendredi 04-11-2011 à 14H 40 | AFRIQUEREDACTION PAR : LA TEMPETE DES TROPIQUES
Chaque jour qui passe rapproche inexorablement les Congolais de la République démocratique du Congo de la date du 28 novembre arrêtée pour l’organisation des
élections présidentielles et législatives voulues démocratiques, libres, transparentes et apaisées. Mais contrairement à ce voeu, la campagne électorale, lancée depuis le 28 octobre dernier, est
jusqu’à ce jour l’affaire du candidat au pouvoir.
Dans un entretien hier jeudi 3 novembre 2011 avec la presse, le président national du parti du peuple pour le progrès du Congo, en sigle PPPC, le Rév, Stephen
Nzita-di-Nzita, a tout simplement déclaré que les élections de 2011 sous Ngoy Mulunda souffrent de légalité et de légitimité du fait qu’elles piétinent les lois sur lesquelles elles soit censées
se fonder ».
Le Rév. Stephen Nzita pite à titre d’exemple l’article 8de la constitution qui garantit la publication par la Commission électorale nationale indépendante, CENI,
par voie d’affichage dans les bureaux de vote, des listes reprenant les noms et adresses de tous les électeurs, 25 (vingt-cinq) jours avant les élections, Sur le terrain, cette disposition comme
celle stipulant que les listes doivent être publiées 30 jours avant le début de la campagne électorale n’a tout simplement a été respectée.
Le Rév Nzita-di-Nzita, s’est en outre interrogé sur le silence de la communauté internationale face à un comportement qui semble faire le lit des conflits, de
violences, etc. Pour le président national du parti du peuple pour le progrès du Congo, si en dépit de toutes les irrégularités décriées, rien ne bouge du côté de la Commission électorale
nationale indépendante, les électeurs doivent, malgré tout, aller aux élections, mais cette fois” avec un balai, pour balayer la maison.
CIKO