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Malgré les 25 policiers commis à leur sécurité - Tshisekedi : inquiétudes autour de sa sécurité

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Créé le 04-11-2011 à 14 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le Vendredi 04-11-2011 à  23 H 00 | AFRIQUEREDACTION PAR : LE PHARE

 



La commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a pris la louable et salutaire mesure d’affecter un contingent de 25 policiers pour la sécurité de chacun des 11 candidats à la magistrature suprême du pays. Mais, si paradoxal que cela paraisse, les présidentiables ne se sentent toujours pas en sécurité. Et pour cause! L’environnement général qui prévaut en ce début de campagne électorale inspire beaucoup d’inquiétudes aux candidats qui n’ont aucune emprise sur l’armée, la police, les services de sécurité et les animateurs de la « grande » comme de la « petite » territoriale.

Les entraves faites à leurs supports de propagande, les répressions violentes de leurs activités par la police, les « Pomba», « Kuluna » et autres « Shegués » au service des ennemis de la démocratie, la limitation voire carrément le blocage de leur mobilité ... ne sont pas de nature à les rassurer. S’agissant singulièrement d’Etienne Tshisekedi, le palmarès des faits contraires à l’engagement de la CENI d’organiser des élections démocratiques; ‘transparentes et apaisées est éloquent.
On rappelle qu’après le dépôt de sa candidature à la présidentielle, le lundi 5 septembre 2011, son cortège avait eu droit à une salve de pierres de la part des « Pomba » du PPRD, sur l’avenue Sendwe. Et, le lendemain, le siège de son parti avait été incendié par les mêmes délinquants, avec la complicité de la police, cette structure spécialisée dans le maintien de l’ordre public, qui a du mal à se débarrasser du vieil homme pour devenir républicaine.
Entre-temps, on n’a pas fini de compter les morts et- blessés dans les rangs de l’UDPS tantôt dans la foulée des manifestations de protestation contre l’opacité du fichier électoral, tantôt dans celle d’affichage des instruments de propagande de Tshisekedi.
Depuis que le Sphinx de Limete a confirmé le lancement de sa campagne à partir de Kisangani, il y a une semaine, cette ville de la Province Orientale est traversée par les rumeurs les plus folles faisant état d’un projet d’agression de l’intéressé par des « kuluna » instrumentalisés par les forces du mal. Manifestement, certains états-majors politiques ne souhaitent pas le voir délivrer le message de la vérité à la population de cette province éternellement martyre de la République.
L’homme qui en a déjà vu d’autres, n’entend pas se laisser, démonter. Bien au contraire. Plus les affameurs du peuple s’évertuent à donner des coups en dessous de la ceinture, plus il sent ses forces se décupler, confirmant sa volonté d’aller jusqu’au bout de son engagement en faveur de l’instauration d’un Etat de droit en RD Congo. Et c’est dans la Province Orientale, région qui a connu des massacres immondes depuis les années-rébellions de 1960-1964, en passant par le génocide de Tingi-Tingi et autre guerre rwando-ougandaise de 2000 -et non 2002 comme des falsificateurs culottés de l’histoire nationale tentent de le faire croire depuis quelques mois- que ce message est très attendu.
En principe, Etienne Tshisekedi ne devrait pas se plaindre des conditions de sa sécurité. Hélas, en dépit des 25 policiers commis à sa protection, l’insécurité reste omniprésente autour de lui. Et, fait bizarre, celle-ci va le marquer à la culotte même dans sa résidence, dès qu’il remettra ses pieds à Kinshasa. En effet, les habitués de l’avenue Petunias, auront déjà remarqué la hauteur bizarre prise par un bâtiment surgi presque du néant et qui s’impose comme un poste d’observation de tout ce qui se passe non seulement dans sa parcelle mais aussi dans sa maison.
En dépit des protestations répétées de la famille Tshisekedi auprès de ce constructeur visiblement suspect et des services compétents de la municipalité, la construction est allée jusqu’à son terme. C’est à se demander si les autorités administratives ayant délivré l’autorisation de bâtir au voisin de Tshisekedi à Limete ont mené, au préalable, une enquête « Commodo» et « Incommodo » conformément aux prescrits de la loi. Selon les normes urbanistiques en effet, il est interdit l’érection des bâtiments à plusieurs niveaux dans un quartier exclusivement occupé par des maisons basses.
Ainsi,, face à un immeuble dont les occupants ou visiteurs sont incontrôlables et d’où pourrait provenir, à tout moment, un mauvais coup, le candidat Tshisekedi ne peut se sen- tir en sécurité.
Le décor d’anarchie urbanistique constaté dans le voisinage immédiat du leader de l’UDPS devrait interpeller la CENI au sujet de la protection des candidats. Comment dormir tranquille si l’on a, au-dessus de sa tête, un poste de guet de tous les dangers ? Et quel sort réserver aux bâtiments de ce genre construits en violation flagrante des textes en vigueur? Il est temps pour chacun de faire son travail et surtout, de se convaincre que ce pays ne restera pas indéfiniment un pays du désordre.
                                                                                                                 Kimp


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