Créé le 07-11-2011 à 10 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 07-11-2011 à 11H 40 | AFRIQUEREDACTION PAR : LA PROSPERITE
Décidément, l’on n’en finira point tant que les deux parties seront engagées dans un bras de fer devant les cours et tribunaux. Ici, Jean-Pierre Mutombo, fils de Nzengu Mualuje, revient sur la genèse du conflit sur l’affaire qui l’oppose à l’Eglise Evangélique Libre d’Afrique. Il donne quelques précisions qui, à ses yeux, paraissent utiles, pour éclairer les lanternes de l’opinion. Lisez-le, dans cette lettre adressée à La Prospérité ! Exp : Jean-Pierre Mutombo
Pasteur Fils du défunt Nzengu Mualuje Apôtre Fondateur de l’Eglise Evangélique Libre d’Afrique (EELDA) Av. Saï n° 22 bis, Q. Manenga C/ Ngaliema Concerne : Droit de
réponse suite à la lettre de M. le Bâtonnier Mbu ne Letang Ntwa Mezo, publiée dans votre livraison n°2268 du 3/11/2011 A Monsieur l’Editeur du Journal La Prospérité De et A Mont Fleuri A
Kinshasa/ Ngaliema Monsieur, Nous venons par la présente, vous faire parvenir notre droit de réponse suite à la lettre de M. le Bâtonnier Mbu ne Letang, Avocat de M. Tshitundu que vous avez
publiée dans votre livraison du 03/11/2011. Nous sommes surpris de la réaction de cet avocat. Nous constatons que son droit de réponse s’est transformé en attaques contre ma personne et contre la
personne de mes avocats. Monsieur l’Editeur, cette lettre de M. le Bâtonnier honoraire appelle de ma part les éléments de réponse que voici : 1. Depuis le début de l’action déclenchée par moi
devant le Tribunal de Grande Instance de la Gombe contre EELDA, ni moi, encore moins mes avocats, n’avons jamais accordé une interview à votre journal, ni à un autre journal pour présenter la
vraie histoire de l’Eglise EELDA, notre patrimoine à tous. Cependant, aucune personne, ni encore moi, ne pouvons empêcher un journaliste de couvrir un procès. Le journaliste présente les faits
qu’il a vécus et librement et il fait ses commentaires. Nous n’avons pas le droit de l’empêcher de faire son travail, surtout qu’il s’agit de votre journal dont nous connaissons la rigueur et le
professionnalisme dans le traitement des informations. 2. Monsieur le Bâtonnier écrit : « Si Mutombo savait que tout ce qui touche l’Eglise est sacré, il ne se serait pas aventuré à traîner
celle-ci devant le juge civil ». Ma démarche est dictée par le sacré car, la bible dit : « Que votre Oui soit oui, que votre Non soit Non ». Ceci voudrait dire que nous devons respecter nos
engagements, donc, nos statuts et règlements. L’histoire des enfants de Dieu est connue, elle commence par le Patriarche Abraham. Par qui alors l’histoire de l’EELDA a commencé ? Que disent les
premiers statuts de l’EELDA déposés au Ministère de la Justice pour l’obtention de la personnalité juridique dans son article 8, alinéa c, 2ème paragraphe : « Reconnaissant les mérites de la
Fondation de l’EELDA en l’actuel Représentant, l’Assemblée Générale lui accorde un mandat de durée indéterminée… ». Monsieur l’Editeur, la vraie histoire de l’EELDA est connue. Si nous sommes
devant les juges, nous n’avons pas les prétentions de réclamer le patrimoine de cette église mais, nous voulons que la loi soit respectée et que le Révérend Apôtre Nzengu Mualuje, Père spirituel
et Fondateur de cette église soit rétabli dans sa dignité et ses droits conformément aux statuts de l’époque et que, M. le Bâtonnier, comme un homme de droit, ne peut ignorer que lorsque
quelqu’un estime que ses droits sont violés, il a le droit de saisir la justice pour être rétabli, d’autant plus que toutes les démarches entreprises auprès de dirigeants de l’EELDA s’étaient
avérées sans succès. Nous pensons à notre avis que Dieu défend les causes justes. Ni moi, encore moins mes avocats n’avons jamais fait allusion à l’héritage dans cette affaire. L’église EELDA est
appelée en justice pour répondre à la question essentielle, celle de savoir comment le fondateur de cette église a-t-il été évincé de son poste de Représentant Légal ? Et, nous avons demandé au
tribunal de constater la violation des statuts et de tirer toutes les conséquences de droit, notamment l’annulation des actes pris en violation de la loi. Voilà ce qui fait peur aux dirigeants
actuels de l’EELDA et leurs avocats. Faute d’arguments, ils recourent aux intimidations. Ils m’ont amené en janvier dernier au Tripaix de Ngaliema, pour faux et usage de faux. Aujourd’hui, ils
sont encore au même Tripaix pour imputation dommageable. Demain, peut-être, ils iront à l’ANR où ailleurs. Leur stratégie est connue, elle obéit à une seule logique, l’intimidation et menaces.
Dans cette lettre de Me Mbu, nous sommes traités de personne qui manque un niveau intellectuel requis. Nous disons que, le Bâtonnier n’est pas bien informé sur mon cursus intellectuel. Pour son
gouverne, - nous sommes gradué en Théologie de l’UPC ;- nous sommes détenteur d’une maîtrise en techniques de communication audiovisuelle du Département de Communication de l’Université
Catholique de Lyon en France ;- nous possédons également un diplôme de réalisateur documentaliste de l’Institut International de Formation en Audiovisuel « IIFA » de Nîmes en France. A la fin de
mes études, j’ai occupé les fonctions de Chef de service puis, de Directeur de production TV à Raga TV. Si le Bâtonnier appelle cela ‘’ manquer’’ un niveau intellectuel, nous sommes désolés.
Monsieur l’Editeur, moi et mes avocats, comme souligné ci-dessus, n’avons jamais fait de déclarations dans la presse et, nous n’avons pas le pouvoir d’empêcher la presse de faire son travail en
toute indépendance étant donné que nous-même, sommes de la corporation. Il ressort de la lettre de Me Mbu des affirmations gratuites et nous pensons qu’en tant que chevronné en droit, le
Bâtonnier nous aidera à mettre fin aux attaques et intimidations. Car, le procès se gagne au prétoire et non dans la presse, ni encore moins dans la rue. Veuillez agréer, Monsieur l’Editeur,
l’expression de mes sentiments patriotiques. Jean-Pierre Mutombo Pasteur
La Pros.