Créé le 08-11-2011 à 10 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 08-11-2011 à 16H20 | AFRIQUEREDACTION PAR :LA TEMPETE DES TROPIQUES
Hier lundi 7 novembre, il a été constaté une forte agitation dans le milieu de la Majorité présidentielle qui a interprété à sa manière la prise de position du
président de l'UDPS par rapport aux questions brûlantes de l'heure. Les ténors du régime en place jusqu'à la date du 6 décembre 2011 ont utilisé les moyens à leur disposition pour répliquer aux
propos d'Etienne Tshisekedi wa Mulumba.
Un média bien connu a servi de cadre à une émission monocolore avec des invités triés pour le besoin de la cause. Tous ont amplifié selon leur goût les idées
défendues par le président de l'UDPS qui a pourtant usé de ses droits reconnus à tout citoyen pour s'exprimer sur les préoccupations de véritables détenteurs du pouvoir.
Ceux qui ont pris d'assaut certains médias pour livrer Tshisekedi à la vindicte populaire ne manqueront pas de se rendre compte de l'effet contraire qu'ils
espéraient obtenir. Ils ont passé le temps à battre campagne en faveur de leur cible, candidat n°11 à la présidentielle. Ils ont usé de toutes les expressions dont les unes n'étaient pas loin de
l'injure avec le seul objectif d'affaiblir le challenger qui fait peur. Les incohérences ont été entendues par les téléspectateurs qui ont eu l'occasion de suivre cette émission bien téléguidée,
le délestage du courant électrique étant devenu un sérieux problème qui s'aggrave davantage.
Tshisekedi est devenu une véritable bête à abattre pour avoir accepté de participer au processus électoral qu'il soutient jusqu'au bout. Dans ses propos, il ne se
montre jamais opposé aux élections. Le leader de l'UDPS a récemment réitéré tout son voeu de voir l'instance chargée des opérations électorales bien gérer la situation dans la transparence en
publiant au finish les résultats qui traduisent la réalité, mieux la volonté de la population dont la majorité appuie l'alternance. En leader politique avisé, il fait pression pour que les
élections s'organisent dans le délai de manière à ce que le nouveau président élu démocratiquement se mette bien au service de la nation.
En réclamant la libération de ses sympathisants, il a agi en homme responsable. Il met en doute l'incarcération de ces derniers pendant qu'on assiste à un culte de
la violence favorisée par l'impunité. Les ”kuluna“ et autres marginaux agissent désormais à découvert sous la bénédiction de certains acteurs politiques bien- connus. Après une manifestation
politique la semaine dernière à la Fikin, des gros bras ont eu le courage d'aiguiser des machettes à la vue de nombreux passants sidérés au niveau de Super Lemba.
Cette scène a été vécue avant le passage à tabac des militants de l'UDPS à Lubumbashi le samedi 5 novembre. Mbuji-Mayi a eu aussi à enregistrer ses victimes de
l'intolérance politique.
Quel est cet homme responsable qui peut garder silence face à cette avalanche d'exactions?
Les contradicteurs occasionnels de Tshisekedi ne sont pas pour la plupart des personnes irréprochables. Parmi eux, il y a eu un recherché de la justice qui trouve
toujours le temps de participer aux messes noires et autres activités de son groupe mais pas pour répondre à la convocation de la justice.
Un autre avait sali l'image de Assemblée nationale lors de la législature finissante. Il en est de même de celui qui s'est permis des quolibets dégoûtants alors
qu'il passe pour un voisin sans aucun respect des droits d'autrui. Presque tous, ils ont accepté cette mission suicidaire dans le but de défendre la continuité des actions sans incidence sur la
dignité humaine. Malheureusement pour eux, le peuple n'est plus dupe. D'autant plus que les donneurs des leçons d'hier ne constituent pas de référence.
MKM