Créé le 10-11-2011 à 11 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 10-11-2011 à 11H00 | AFRIQUEREDACTION PAR : LE POTENTIEL
Qui a intérêt que le pays flambe ? Qui a intérêt que le processus électoral vole en éclat ? Dans leur majorité, les Congolais ne souhaitent qu’une seule chose
aujourd’hui ! Que les élections aillent jusqu’au bout du processus en cours et qu’elles connaissent un atterrissage en douceur sans faux pas majeur.
Lancée vers la fin du mois d’octobre, plus précisément le 28 octobre, par le président de la CENI, la campagne électorale, pour le scrutin présidentiel et la
députation nationale, se dirige lentement mais sûrement vers son dénouement. Un dénouement qui sera marqué par les élections du 28 novembre.
Au moment où l’on s’attend à un processus électoral apaisé, il faut, à la fois, à la vérité, reconnaître que le chemin a tout ce qu’il y a de mouvementé avec le
risque de voir les prochains scrutins sérieusement compromis.
Affrontements ici et là, incendiaires de nature à faire «sauter» la case, les ingrédients semblent réunis pour que les choses se gâtent. Et, pourtant, les Congolais
tiennent à leurs élections comme à la prunelle de leurs yeux.
La où une certaine opinion, d’ailleurs infirme, laisse penser qu’il y a péril en la demeure, la grande, si pas la plus grande partie, n’étend pas à faire le jeu des
pyromanes qui trouvent un vilain plaisir à voir le pays mis sens dessus dessous.
A l’allure où vont les choses, il est plus que temps d’arrêter cette mauvaise tendance à l’escalade qui se fait de plus en plus corps dans certains milieux. Si cela
n’est pas fait le plus rapidement possible, on va se réveiller quand il sera déjà trop tard.
Toutes les forces politiques qui sont en train de concourir dans cet enjeu ont le devoir de privilégier concorde et la cohésion nationales. Dans tous les cas, il
n’ya pas de raison de croire que le challenge auquel prennent part les Congolais doit signifier la fin du monde et qu’il n’y a pas de vie au-delà de l’enjeu électoral qui galvanise les uns et les
autres.
Il est vrai que la campagne électorale fait monter la tension, mais cela ne veut pas dire que l’on doit perdre le monde. Il va de soi, dans cette optique, la
politique doit être considérée comme une vocation, un sacerdoce, un travail au service des autres et du bien commun.
La politique n’est pas synonyme du « théâtre de chez nous ». C’est la vie des millions de femmes et d’hommes qui est en jeu. Par la politique, on peut unir ou
diviser un peuple. Par la politique, on peut instaurer la paix ou la guerre ; on peut construire ou détruire. D’où nécessité d’un degré élevé de responsabilité et de sagesse.