Créé le 15 -02-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi 15 -02-2011 à 11 h10 | PAR : LE POTENTIEL
Depuis la disparition de deux étudiants de l’Université de Kinshasa (UNIKIN), dont, l’un, se serait pendu et, l’autre, lâchement assassiné, l’insécurité est totale
sur la Colline inspirée.
Si sur le campus de l’Unikin, on observe un calme apparent, il n’en est pas le cas au Plateau des professeurs. Ces derniers vivant actuellement sous la hantise de
la peur, lancent un cri d’alarme au gouvernement en général et à l’autorité urbaine, en particulier.
Des informations alarmantes à notre possession, il ressort que les professeurs de l’UNIKIN sont journellement victimes d’agression. Il ne se passe jamais plusieurs
jours sans que l’un d’entre eux ne tombe entre les mains des assaillants.
Gynécologue et médecin-directeur adjoint des Cliniques universitaires, le professeur-docteur Mbokolo en a déjà fait les frais. En effet, après avoir récupéré les
enfants, il a été braqué juste au moment où il voulait entrer dans sa maison. Son collègue, le professeur Mudogo a également subi le même sort. La suite est qu’ils ont perdu certains de leurs
biens.
Tout récemment, soit le week-end dernier, dans la nuit de samedi et dimanche, c’est le tour du professeur Kondani de tomber dans les filets des assaillants. En
compagnie de son épouse et de son fils, il va garer son véhicule dans un parking. Les bandits qui étaient déjà sur les lieux prétextant qu’ils étaient en panne de voiture, y sont restés jusqu’à
commettre leur forfait, en arrachant bijoux, téléphones et autres biens au fils du professeur Kondani.
Entre ces deux agressions, il y a aussi d’autres attaques. Ancien président de l’Apukin (Association des professeurs de l’Université de Kinshasa), le professeur
Sabakinu en a été aussi victime.
Comme nous l’avons indiqué ci-haut, l’insécurité est totale au plateau des professeurs de l’Unikin. Révoltés, car se sentant abandonnés à leur titre sort, les
enfants des professeurs sont montés au créneau en décidant de se prendre en charge pour barrer la route aux malfaiteurs.
N’empêche que les autorités du pays prennent toutes les dispositions nécessaires pour une meilleure sécurisation des biens et de leurs personnes.