Créé le 02 -04-2011 à 03h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 02 -04-2011 à 06 h20 | AFRIQUE REDACTION
PAR : LE PALMARES
La semaine écoulée, nous écrivions sur la pressentie crise qui prévaut entre Kinshasa et Brazzaville à cause d’une raison essentielle aux contours non encore
officiellement tracés et définis publiquement. Le fait que le ministre rdcongolais Alexis Thambwe Mwamba en charge des Affaires Etrangères n’ait pas donné des précisions sur le rappel avec effet
immédiat de Brazzaville de notre ambassadrice Esther Kirongozi expliquait, dans une certaine mesure le caractère confidentiel du problème. C’est de la spéculation que médias, politiques et autres
analystes sont parvenus aux allégations à prendre avec beaucoup de réserve.
A propos, d’aucuns ont prétendu que l’attaque du dimanche 27 février 2011 de la résidence de Joseph Kabila est à la base de ce climat peu tempéré entre les deux
capitales les plus rapprochées au monde. Et de surcroît, deux capitales aux populations condamnées par l’histoire à cohabiter.
Alors qu’on s’attendait à une amélioration de la situation par le retour à Brazzaville de l’ambassadrice susmentionnée, d’autres diplomates viennent de rejoindre
Mme Esther Kirongozi à Kinshasa ! La raison d’une inquiétude semble fondée, quand on sait les cafards chassés dans l’une des villes iront dans l’autre. C’est ici tout le sens élevé du maintien
des bons rapports entre ces deux pays aux frontières poreuses.
En effet, nous devons du porte-parole du Ministère des Affaires Etrangères de la République démocratique du Congo (RDC), Patric Mutombo, l’information selon
laquelle le Gouvernement de la RDC vient de rappeler cinq de ses diplomates accrédités en République du Congo. A la presse, le porte-parole soutient la thèse de la non- existence d’une crise
entre les deux pays, en dépit de ces rappels des diplomates pour consultation, naturellement !
Après l’ambassadrice Esther Kirongbzi, rentrée à Kinshasa la semaine dernière, Kinshasa a rappelé 5 de ses diplomates en poste à Brazzaville ! Quatre des dix
diplomates y sont restés ! A l’allure où vont les choses, il est éventuel que Brazzaville soit vidée des diplomates congolais, ce qui n’est vraiment pas à souhaiter.
En ce temps de contestation populaire à épicentre la Tunisie, perçu par certains visionnaires d’une autre forme de colonisation de l’Afrique par des puissances
étrangères, il est au contraire beaucoup plus sage et prudent que les divergences politiques entre Etats africains n’apparaissent pas sur la place publique. Si les leaders africains ne le savent
pas, il est un lobbying international piloté par les Multinationales qui est présentement à la recherche des déclics !
A suivre religieusement sur Rfi l’émission de Juan Gomez sur les vues présentées par les auditeurs sur la crise en Libye, on se rend compte que seule l’absence des
partis politiques en Libye ne saurait fondamentalement être la cause de cette prise des armes par quelques Libyens dits insurgés. Il doit y avoir autre chose, nous en avions fait allusion dans
notre éditorial “ Justice et Pétrole “ du lundi 28 mars dernier. Aux responsables congolais des deux rives de vite laver le linge sale en famille, surtout qu’ils sont, à proprement parler, d’une
même famille congolaise.
Ceux qui ont des cous n’ont pas des perles, et ceux qui ont des perles n’ont pas des cous, dit-on ! A prendre ou à laisser. Nous, phare de la société, nous nous
acquittons de nos responsabilités éthique et déontologique pour des Congo et une sous-région africaine du centre apaisés. Et pourquoi pas toute l’Afrique !