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Controverse autour des rebelles ougandais LRA : la Monusco conforte le gouvernement congolais

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Créé le 02 -04-2011 à 03h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 02 -04-2011 à  06 h20 | AFRIQUE REDACTION

PAR : SALONGO

L'Armée de résistance du seignéur (Lra) ne serait plus qu'une coquille vide. Le constat est de la Mission onusienne en Rdc (Monusco) qui l'a exprimé lors de son point de presse hebdomadaire de mercredi 30 mars dernier. En l'occasion, 1-Casques bleus de la Monusco.

Le porte-parole militaire de La Monusco, Mamadou Gaye, a fait état d'une baisse de la violence commise par des éléments de la Lra. L'homme qui comparait les statistiques de l'année écoulée à celles actuelles a affirmé par ailleurs : « Nous avons des indicateurs qui nous disent que la LRA est entrain de perdre ses capacités opérationnelles ». Cette embellie est cependant loin de constituer une raison de répit pour les Casques bleus qui devront maintenir une présence dissuasive dans la région, singulièrement dans le district du Bas-Uélé où les rebelles ougandais seraient plus actifs.

Ces affirmations devaient mettre un terme à la controverse ayant pris corps dans ce dossier entre le gouvernement de la République et la société civile des Uélé. Se basant par exemple, sur une série de victimes récentes, le président de la société civile de Faradje, Abbé GuilLaume Abiandroa, n'agrée pas les affirmations de l'Exécutif national selon lesquelles la Lra ne représente plus une force redoutable. Cette rébellion est réduite, selon des sources gouvernementales, à des groupuscules isolés posant plutôt des actes de banditisme. Au cours de son récent séjour de travail dans la région, Charles Mwando Nsimba, ministre de la Défense confiait à la presse : « On peut parler de dix ou vingt, je maintiens ma position. Dans la mesure où je viens d'abord de me rendre compte des réalités sur terrain, qui confirme cela. L'amélioration est nette, mais il ne faut pas baisser la garde. » Avant de se laisser heurter aussitôt par l'Abbé Guillaume Abiandroa: «Nous qui vivons sur terrain, nous contredisons cela. Premièrement, personnes n'a été dans la forêt pour compter les éléments de la LRA; d'autant plus que nos militaires sont eux-mêmes victimes de ces exactions. Il y a des militaires qui sont morts et d'autres qui sont blessés. Nos populations ne peuvent aller au-delà de 5 kilomètres de la cité. On ne va plus aux champs. »

La vertu des preuves

Le prêtre catholique aurait-il fait vibrer le cœur plutôt que de se mettre à l'écoute de la raison ? En tout cas le ministre de la Communication et de Médias lui réclame des chiffres, des preuves servant de soubassement à ses affirmations. Au cours de son dernier point de presse, Lambert Mende s'est voulu assez direct, comme pour mettre un terme à une contradiction installée sur des béquilles. « On aura constaté que les contradicteurs du Gouvernement sur cette crise provoquée par la LRA ne produisent aucun chiffre à l'appui de leurs dénonciations. Il n'y a que des hypothèses et des supputations. L'Abbé qui préside la société civile de Faradje par exemple s'est contenté d'avancer contre la thèse gouvernementale l'argument selon lequel « personne n'a été dans la forêt pour compter les éléments de la LRA ». Oubliant apparemment que sa propre Logique invalide ses propres évaluations péremptoires. Dans le domaine militaire les choses se passent autrement et nous devons être assez humbles pour reconnaître qu'on ne saurait évaluer la validité d'une contre-offensive militaire en se fondant sur des critères subjectifs de la victime d'une offensive ennemie », a explicité le porte-parole du gouvernement. 

Indexer les bandits locaux

C'est depuis plusieurs années pourtant que Lambert Mende souligne la part de bandits locaux dans l'insécurité déplorée dans certains districts de la Province Orientale. Sans convaincre, sans emporter l'attention des responsables de la société civile dont on attend naturellement la collaboration pour le retour effectif de la paix. Mais de quelle vertu pourrait être capables des responsables dont la réaction puise dans les supputations, les rumeurs, les soubresauts du coeur? Concomitamment à l'offensive sur les éléments de la Lra, les districts de l'Ituri, du Bas-Uélé et du Haut-Uélé ont besoin d'une action concertée contre les bandits à main armée. Ils se comptent par milliers ceux qui ont goûté par le passé aux délices de la kalachnikov et continuent à caresser le rêve d'une situation trouble, propice à leur expression violente.

Sur ce chapitre, plus que sur celui de la Lra, la société civile porte la lourde responsabilité (civique) d'aider à la neutralisation de ces bandits par la dénonciation auprès des services compétents. Il n'y a vraisemblablement pas de raison pour la Monusco de se montrer complice du gouvernement congolais lorsque des têtes humaines sont décapitées régulièrement pas de malfaiteurs venus d'un pays étrangers. Il est démontré cependant que gangsters qui sèment la terreur dans la partie Est du pays bénéficient de complicité dans la population civile, voire dans la sphère des autorités traditionnelles. Des groupes armés (donnés pour éteints) de la Province Orientale, des rebelles ougandais de l'Adf/Nalu, des rebelles rwandais des Fdlr» … plongent leurs tentacules dans la masse locale. Ce qui complique parfois les opérations des forces armées et de la police nationale dans la traque de ces forces négatives.

                                                                                                  Jacques Famba 


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