Créé le 05-11-2011 à 20 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le samedi 05-11-2011 à 20H 30 | AFRIQUEREDACTION PAR: CONGOINDEPENDANT
Les élections préisidentielle et législatives prévues le 28 novembre prochain seront-elles "libres, transparentes et démocratiques" et surtout exemptes de
fraudes? Ce sont des questions qui taraudent les Congolais dont l’attente d’un "changement majeur" tant au niveau des hommes que des institutions et de la société n’est plus à démontrer. Des
informations parvenues à la rédaction de Congo Indépendant inclinent à rester vigilant sur les résultats des prochaines consultations politiques. Pourquoi?
Selon des sources estudiantines à Kisangani, Province Orientale, des représentants d’un parti politique auraient acquis, contre des espèces sonnantes et
trébuchantes, plusieurs cartes d’électeurs auprès des étudiants de l’Université de Kisangani. Coût : 50 US$.
Une source locale cite nommément un certain Guy Losange, candidat député national, qui passerait pour un "négociant notoire" de carte d’électeur. Pour quoi faire?
Pour le compte de qui? "Tout Kisangani est au courant des agissements de ce Monsieur, explique un de nos correspondants. L’objectif est disposé de plusieurs voix lors du vote". Signalons que tous
les gouverneurs de provinces ont invité leurs administrés à voter en faveur du "candidat n°3", au mépris de l’impartialité exigée aux représentants des pouvoirs publics.
Il semble que Losange ne serait pas seul dans ce genre d’agissements. Selon un étudiant, un ancien patron des "services", promu ministre au dernier "réaménagement"
du gouvernement, achèterait, lui aussi, au grand jour, la fameuse carte. L’homme est candidat à la députation nationale.
Selon une source à Moanda, au Bas-Congo, le Bureau de la Ceni de cette ville est installé au domicile de son président qui s’appelerait Kiatonda Kita. Sa soeur,
prénommée Thérèse, ancien administrateur de territoire, est candidate députée nationale. Si ces faits étaient confirmés, le risque d’un conflit d’intérêts est plus que patent.
Issa Djema