Créé le 04 -04-2011 à 07h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi 04 -04-2011 à 07 h20 | AFRIQUE REDACTION
Par : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE
L'or noir en provenance de l'Afrique représente le cinquième des importations américaines et le tiers de celles réalisées par le géant asiatique.
Selon le rapport annuel lancé conjointement par la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA) et la Commission de l'Union africaine (CUA), les
États-Unis et la Chine ont importé du pétrole représentant respectivement 23,3% et 10,5% de la demande mondiale au courant de l'année 2010. Les experts présentent les résultats de cette année
comme une consolidation d'une tendance observée déjà en 2009 avec une augmentation de 4% enregistrée sur les investissements. L'Afrique continuera à drainer de nouveaux investissements d'autant
que le continent détient au moins 10% des réserves mondiales de pétrole, ont-ils affirmé. L'on projette davantage d'investissements dans le secteur de la production pétrolière.
Rendu public le 29 mars, à Addis-Abeba, la capitale de l'Ethiopie, le rapport sur la situation économique de l'Afrique a abordé les perspectives pour 2011 avec
beaucoup d'optimisme. Les pays africains producteurs de pétrole, y découvre-t-on, continueront à connaître une progression de leurs activités dans ce secteur. Il s'agit d'une reprise économique
vigoureuse et encouragée par l'augmentation régulière des prix de pétrole.
Développement durable
L'autre matière abordée est liée à l'importance même du développement et de l'expérience des pays africains dans plusieurs domaines dont le développement durable,
les taux élevés de croissance économique, la diversification des économies africaines et les efforts en cours pour transformer le continent en profondeur. Dans cette nouvelle dynamique, il
revient aux gouvernants de jouer un rôle central afin de consolider le processus de développement dans leurs pays respectifs.
Depuis les années 60, les pays africains n'évoluent pas à la même vitesse, et cela se ressent dans leur produit intérieur brut annuel. Entre 1960 et 2007, le
rapport a identifié plusieurs catégories de pays. Il les a classés en fonction des taux « modérés », « élevés » et « très élevés » de croissance. Au top, figurent les pays tels que le Madagascar,
le Rwanda, le Togo et la République du Congo qui ont réalisé des taux au-dessus de 10% au cours de cette période. Les pays d'Afrique de l'Est dont la Tanzanie, l'Afrique du Sud et l'Égypte
figurent dans la catégorie modérée avec des taux de croissance variant entre 1 et 3%. L'Éthiopie, le Cameroun, les Comores, le Kenya et l'Algérie sont classés dans la catégorie des taux élevés
avec une croissance variant entre 6 et 10%.
D'une manière générale, il est établi que la croissance du PIB passera à 5% en 2011 contre 4,7% l'année passée. Ce redressement est obtenu par la conjugaison de
plusieurs efforts, notamment celui fourni par les pays exportateurs de pétrole qui connaîtront une croissance du PIB pour atteindre 5,4% en 2011, contre 5,2% en 2010. Une forte performance
économique sera aussi enregistrée dans les pays importateurs qui enregistreront une croissance du PIB de 4,6%, contre 4% l'an dernier. L'ultime recommandation est d'encourager l'investissement à
long terme et soutenir la croissance économique.
Laurent Essolomwa