Créé le 21-11-2011 à 11 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le Lundi 21-11-2011 à 11 H 24| AFRIQUEREDACTION : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE
La mission de la structure est d'éviter à la RDC de tomber dans schéma chaotique. Le président de la Commission électorale nationale indépendante a installé, le 18
novembre à Kinshasa, le comité de médiation pour accompagner les élections congolaises. Il est constitué de sept membres parmi lesquels le père Ekwa Bis Isal Martin. Cette structure doit
notamment agir en qualité de comité de sages pour promouvoir la bonne marche du processus électoral en cours.
La particularité de cette équipe est qu'elle n'est composée que de nationaux, contrairement aux structures créées en 2006 pour accompagner le processus électoral.
Il s'agit du comité de sages et du comité international d'accompagnement de la transition piloté par le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies, William Swing. Le comité
nouvellement mis en place est notamment composé de l'évêque Yemba Kekumba, du Pr Balanda Mikuin Lelial, du Cheik Abdalah Mangala, de Aradjabu Famili, Angélique Muyabo Kalenda et Véronique
Kani.
Devant des membres du corps diplomatique accrédité en RDC, le pasteur Daniel Ngoyi Mulunda a exhorté le comité national de médiation à servir de régulateur des
inquiétudes de tous les acteurs engagés dans le processus et à baliser un grand nombre d'embûches potentielles. « Nous devons aider notre pays à faire de sa démocratie un passage de l'usage de
l'épée à celui des mots dans la résolution des problèmes sociaux, à renouveler les élites dirigeantes sans effusion de sang, c'est-à-dire en dehors de tout conflit », a-t-il dit.
Le comité de médiation est appelé à promouvoir la bonne marche du processus électoral. Il a , entre autres, la mission de restaurer l'atmosphère de confiance et de
paix, en vue de l'aboutissement heureux dudit processus, régler pacifiquement les conflits et incidents électoraux en agissant comme médiateur, favoriser le dialogue et proposer des mesures
consensuelles de sortie de crise. L'une des missions spécifiques est de veiller surtout à l'application par tous les acteurs du code de bonne conduite et s'investir pour la signature par tous de
ce texte avant le 28 novembre.
Ce comité est installé alors que le processus électoral est caractérisé par une forte tension entre les acteurs et formations politiques de l'opposition et de la
majorité présidentielle. Son entrée en fonction effective dépendra essentiellement de sa capacité à se faire accepter par toutes les parties.
Jules Tambwe Itagali
La mission de la structure est d'éviter à la RDC de tomber dans schéma chaotique.
Le président de la Commission électorale nationale indépendante a installé, le 18 novembre à Kinshasa, le comité de médiation pour accompagner les élections
congolaises. Il est constitué de sept membres parmi lesquels le père Ekwa Bis Isal Martin. Cette structure doit notamment agir en qualité de comité de sages pour promouvoir la bonne marche du
processus électoral en cours.
La particularité de cette équipe est qu'elle n'est composée que de nationaux, contrairement aux structures créées en 2006 pour accompagner le processus électoral.
Il s'agit du comité de sages et du comité international d'accompagnement de la transition piloté par le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies, William Swing. Le comité
nouvellement mis en place est notamment composé de l'évêque Yemba Kekumba, du Pr Balanda Mikuin Lelial, du Cheik Abdalah Mangala, de Aradjabu Famili, Angélique Muyabo Kalenda et Véronique
Kani.
Devant des membres du corps diplomatique accrédité en RDC, le pasteur Daniel Ngoyi Mulunda a exhorté le comité national de médiation à servir de régulateur des
inquiétudes de tous les acteurs engagés dans le processus et à baliser un grand nombre d'embûches potentielles. « Nous devons aider notre pays à faire de sa démocratie un passage de l'usage de
l'épée à celui des mots dans la résolution des problèmes sociaux, à renouveler les élites dirigeantes sans effusion de sang, c'est-à-dire en dehors de tout conflit », a-t-il dit.
Le comité de médiation est appelé à promouvoir la bonne marche du processus électoral. Il a , entre autres, la mission de restaurer l'atmosphère de confiance et de
paix, en vue de l'aboutissement heureux dudit processus, régler pacifiquement les conflits et incidents électoraux en agissant comme médiateur, favoriser le dialogue et proposer des mesures
consensuelles de sortie de crise. L'une des missions spécifiques est de veiller surtout à l'application par tous les acteurs du code de bonne conduite et s'investir pour la signature par tous de
ce texte avant le 28 novembre.
Ce comité est installé alors que le processus électoral est caractérisé par une forte tension entre les acteurs et formations politiques de l'opposition et de la
majorité présidentielle. Son entrée en fonction effective dépendra essentiellement de sa capacité à se faire accepter par toutes les parties.
Jules Tambwe Itagali