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Le groupe Forrest entrevoit une production de plus d'un million de tonnes de ciment en 2012

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Créé le 22-11-2011 à 11 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi  22-11-2011 à  11 H 10| AFRIQUEREDACTION : LE SOFT

Le Groupe Forrest, propriétaire de la CILU, a annoncé, pour 2012, une production de plus de 1 million de tonnes de ciment portland si bien l'offre interne pourrait suffisamment assouvir les besoins domestiques. Avec la CILU et ses cimenteries installées au Katanga, le Groupe Forrest contrôle 75% de la production nationale du ciment.

L'an prochain, les cimenteries de Forrest pourraient occuper une position dominante en R-dC. La capacité de production annuelle de la Cimenterie de Lukala (CILU) atteindrait 1.4 million de tonnes alors que la demande nationale en ciment oscille entre 2.5 et 3 millions de tonnes l'an. Toutes ces prévisions reposaient sur le partenariat que le Groupe Forrest avait conclu, il y a deux ans, en vue du développement industriel de ses cimenteries, avec le groupe allemand Heidelberg Cernent, numéro 3 mondial dans le secteur de ciment, avec une production de 100 millions de tonnes. La firme allemande est également numéro un mondial en agrégats avec des ventes d'environ 300 millions de tonnes par an. Ni Forres, ni Heidelberg n'avait cependant daigné indiquer la hauteur des engagements financiers que ce partenariat nécessitait.

Toutefois, avis d'experts, la Cimenterie de Lukala devrait nettement supplanter celle de Kimpese, la Cimenterie nationale, propriété de l'Etat.,. à 91%. Pour rappel, la vente des 31% des 41% des parts de la CINAT que le gouvernement avait levé l'option de vendre dans le cadre de Ta politique de désengagement de l'Etat de certaines entreprises publiques a tourné à la confusion. Les frères Rawji avaient proposé, rubis sur ongle, 35 millions de dollars en vue de porter la production de la CINAT à 1 million de tonnes l'an. La CINAT dans son état actuel assure une production de 750 tonnes de ciment au quotidien, Soit 22.500 tonnes par mois. Mais le ministère du Portefeuille et le COPIREP portèrent leur choix sur le groupe français Lafarge, au terme d'un appel d'offre sujet à caution. Lafarge, numéro un mondial dans le secteur de production de ciment, se vantait-on au ministère du Portefeuille, avait déboursé 45 millions de dollars pour acheter les 31% des parts de la CINAT. Tout n'était pas aussi simple. Rien n'est venu. Finalement, Lafarge et le Comité de pilotage de la réforme des entreprises publiques ne se sont pas mis d'accord. Et Adolphe Muzito aura donc repris ce dossier. La CINAT est une Sarl créée en 1970. L'Etat y détient 91,7% des parts et désigne de ce fait le PAD, l'A-dt et l'A-df de l'entreprise. Les Rawji n'y exercent physiquement aucune fonction. Cependant, les actionnaires minoritaires ont droit à 2 mandats d'administrateur dont le vice-président du Conseil. L'usine de la CINAT ronronne encore grâce à l'injection d'un million de dollars débloqués par les actionnaires minoritaires (les Rawji et les Blattner) pour l'approvisionnement en intrants. Ainsi la CINAT produit-elle à ce jour 6.000 à 8.000 tonnes de ciment portland chaque mois. Dans les conditions normales, a-t-on fait comprendre au ministère de l'Economie, la CINAT fournit plus ou moins 100.000 tonnes l'an, soit 8.333 tonnes le mois. Des chiffres en proie au yoyo inhérent à la situation financière de la CINAT. Actuellement, le marché du ciment gris est plutôt stable, le sac de 50 Kg se négocie à près de 15 dollars grâce notamment à la politique de défiscalisation, décidée par le gouvernement, du ciment importé. L'option de l'importation semble avoir  été définitivement levée pour faire face à la demande nationale en ciment qui titillerait dans les 4 millions de tonnes l'an. L'offre, cependant, se situerait autour de 2.5 à 3 millions de tonnes, en dépit de l'importation. Mais où sont donc passés les «dons du Japon»? Comme la semoule, le gouvernement japonais a, voilà plusieurs mois, offert un don des ciments chinois au peuple r-dcongolais.

Un service attaché au ministère du Plan, dénommé Secrétariat des fonds de la contrepartie, devrait, à l'image de la semoule, mettre en vente, ces ciments, pourtant un don. Mais voilà des mois que l'on ne voit rien venir sur le marché à un prix abordable. Tous les projets de l'Etat de construction de nouvelles cimenteries se seront finalement avérés de la poussière dans les yeux de l'opinion. Lubilanji, Kisangani, etc., Plus rien non plus du projet des Pakistanais Rawji de se doter d'une cimenterie dans la petite localité de Songololo, dans le Bas-Congo, sur la frontière angolaise. Abandonné également le mariage entre la r-dcongolaise CINAT et le français Lafarge, numéro un mondial dans la production du ciment gris.

                                                                                                                  PKM


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