Créé le 22-11-2011 à 11 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 22-11-2011 à 11 H 10| AFRIQUEREDACTION : LE SOFT
L'économie est fille d'ordre, La R-dC attire beaucoup d'investisseurs, sans doute, parce que le climat des affaires y est attrayant. Mais il reste que
l'administration r-dcongolaise opère, l'on dirait, dans une confusion savamment entretenue, particulièrement sur les postes-frontaliers.
Il n'y a pas que les chinoiseries administratives dont font les frais des investisseurs désireux faire des affaires en R-dC. Mais surtout la concurrence déloyale,
tout ou presque entre en R-dCongo. Le vrai et le faux, l'original et la copie logent à la même enseigne. Tant pis pour qui s'est trituré les méninges, a vidé toute son économie pour se procurer
des produits qui répondent aux normes. La R-dC est un Etat hors normes. Voilà des lustres que la R-dC est conviée à adhérer au Bureau international des poids et mesures rentabiliserait le
commerce extérieur r-dcongolais, BIPM, sans succès. Pourtant le BPM établit et certifie la comparali1ité et l'exactitude des mesurages partant du système de mesures unifié et cohérent à l'échelle
planétaire... dans tous les domaines. Le BIPM se fonde, en effet, sur la convention sur la métrologie depuis plus de 150 ans. Nombre d'Etats africains qui naguère figuraient sur la liste des pays
de plus corrompus tel que le Cameroun ont ratifié cette convention, question de se conforme aux normes du marché international. La R-dC qui multiplie pourtant des accords commerciaux avec des
Etats membres du G20 depuis quelques années devrait porter autant d'intérêt à l'adhésion au Bureau international des poids et des mesures qu'à l'OHADA. L'on se rappelle, par exemple, qu'en mars
2010, la R-dC avait conclu un accord international portant sur le commerce avec la Fédération de Russie par le truchement de la FEC, Fédération des entreprises du Congo, principal patronat du
pays. Les investisseurs russes ont récemment réitéré leur offre. La R-dC s'est ensuite rapproché des opérateurs économiques turcs à la suite d'une visite officielle du Chef de l'Etat dans ce pays
situé à cheval de l'Union européenne et de l'Asie dont nombre d'Etats comptent parmi les pays émergeants. Déjà, vers fin 2009, le patronat privé r-dcongolais se rapprochait des opérateurs
économiques indiens à la faveur d'un voyage du Chef de l'Etat, Joseph Kabila, à New Delhi. La coopération commerciale avec la Chine va elle crescendo. Le marché r-dcongolais est inondé du made in
China Alors que le secteur de l'import-export est en pleine croissance, la R-dC demeure cependant un Etat hors normes. Qu'il est alors difficile de se rassurer de la qualité d'un appareil
cellulaire, des chaussures ou encore des appareils électroménagers qui surabondent dans le marché kinois. Le contrôle de l'OCC, pour de tels produits, c'est un secret de polichinelle, ne se
limite qu'aux documents. Pourtant, d'après des experts, l'entreprenariat r-dcongolais manque de décoller à cause des outils de production de piètre qualité. D'ailleurs, au Fonds de promotion de
l'industrie, l'on a fait comprendre que nombre des projets n'ont guère abouti ou n'ont point été rentables faute de bons équipements. Voilà qui, en retour, pose des problèmes des remboursements
des prêts obtenus par des PME. Il appert que les institutions des microfinances de la place porteraient également les mêmes conseils à leurs débiteurs.
PIRATERIE
Comme il appert que le marché chinois, particulièrement celui de Guangzhou est la destination de prédilection des commerçants r-dcongolais, le Fonds de promotion de
l'industrie, FPI, a, après moult reports, organisé le premier salon industriel sino-rdcongolais en faveur des PME qui bénéficient des prêts Fonds de promotion de l'industrie. Le salon industriel
n eu pour finalité d'inciter les PME bénéficiaires des prêts du FPI à acquérir des matériels de premier choix made in China. Selon le FPI, les petites et moyennes entreprises r-dcongolaises
connaissent beaucoup de difficultés non seulement pour l'obtention du visa mais surtout pour le choix d'équipements. Le Fonds de promotion de l'industrie voudrait donc concourir à assouplir tous
les mécanismes inhérents à l'acquisition des matériels chinois de qualité aux PME et opérateurs économiques bénéficiaires de ses financements.
Le FPI s'est même proposé de prendre l'initiative d'aller au contact des fabricants industriels chinois dans l'optique que cette démarche pourrait permettre à brève
échéance la tenue d'une foire industrielle de l'équipement à Kinshasa. Le Fonds de promotion de l'industrie porte un intérêt particulier pour des équipements de production, notamment dans les
secteurs agroalimentaires et des matériaux de construction. La démarche du Fonds de promotion de l'industrie consisterait donc à mener l'opérateur économique à avoir une parfaite connaissance des
conditions d'achat, des modalités de paiement et même de la qualité des équipements.
PKM