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Exploitation illégale des ressources naturelles de la RDC - Or : près de 4 milliards USD de recettes annuelles échappent au Trésor public

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Créé le 23-11-2011 à 06 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi  22-11-2011 à  17 H 10| AFRIQUEREDACTION : LE POTENTIEL

 

 



Les recettes annuelles d’environ 4 milliards USD pour 38 tonnes d’or, produites par 200 000 orpailleurs (creuseurs artisanaux d’or) dans les districts de l’Ituri et des Uélé (Province Orientale), échappent au Trésor public de la République démocratique du Congo. La République démocratique du Congo peine à renflouer ses caisses, du fait de l’évasion des recettes générées par la production de l’or, de la cassitérite, du wolframite et du coltan. A l’instar des recettes d’or d’environ 4 milliards USD produites en Ituri, dans le Haut-Uélé et le Bas-Uélé, en Province Orientale.

«C’est la résultante de l’exploitation illégale des ressources naturelles de la RDC», à la volée, a expliqué M. Baudouin Hamuli, coordonnateur de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, CIRGL, à une trentaine de journalistes réunis en atelier mardi à Kinshasa sur la lutte contre l’exploitation illégale des ressources naturelles. «Il faut formaliser le secteur artisanal», a soutenu le coordonnateur national de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, jugeant «inadmissible que le chiffre officiel de la production de l’or en RDC soit de 200 kg, alors que l’Ouganda exporte de 7 à 12 tonnes d’or chaque année».

Pour «freiner» l’exploitation illégale des ressources naturelles, les onze chefs d’Etat de la région des Grands Lacs ont donc, le 15 décembre 2010 à Lusaka (Zambie), approuvé les six instruments élaborés à la suite du «Protocole sur la lutte contre l’exploitation illégale des ressources naturelles» du 30 novembre 2006 et portant sur l’or, la cassitérite, le wolframite et le coltan.

«Le mécanisme régional de certification, l’harmonisation des lois nationales et la domestication du Protocole, la base de données régionale, la formalisation du secteur artisanal minier, l’Initiative sur la transparence dans les industries extractives et le mécanisme d’alerte rapide sont des mécanismes interdépendants, appropriés pour une application flexible. Ils sont conçus pour combattre efficacement l’exploitation illégale et le commerce illicite des minerais sur différents fronts», sont là les six instruments, a précisé Baudouin Hamuli Kabarhuza.

Le premier mécanisme établit les normes accréditées relatives à la chaine d’approvisionnement des minerais, y compris les dispositions sur la certification de l’origine (étiquetage, suivi, supervision, vérification, mise en œuvre et renforcement des capacités). Le second vise à réviser et à harmoniser les législations nationales portant sur l’exploitation des minerais.

Le troisième élément a pour objectif de mettre en place un système de saisie des données sur la production et le commerce des minerais sélectionnés, tandis que le quatrième consiste en l’encouragement de la transformation du secteur minier artisanal «en vue d’améliorer les systèmes de taxation, la prestation de services d’extension et le renforcement des capacités».

Si le cinquième élément vise à renforcer la transparence au niveau des paiements des entreprises extractives aux Etats et aux organes gouvernementaux ainsi qu’à celle au niveau des gouvernements des pays hôtes en matière de revenus, c’est dans le mécanisme d’alerte rapide qu’interviennent les médias.

«La création d’un mécanisme d’alerte rapide au niveau de l’Initiative a pour but de tirer avantage des connaissances des personnes témoins des activités illicites minières ou y participant, en faisant la collecte et le suivi des pistes indiquées et des informations reçues sur l’exploitation illégale et le commerce illicite», selon le coordonnateur Hamuli.

L’atelier se clôture ce mercredi 23 novembre dans la salle de conférences de l’ Eglise du Christ au Congo, ECC, dans la commune de Gombe

 


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