Créé le 23-11-2011 à 06 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 22-11-2011 à 17 H 10| AFRIQUEREDACTION : LE POTENTIEL
Comme je vous l’ai annoncé hier, beaucoup de candidats sont portés disparus. Ce sont des «illustres disparus» de la campagne électorale. Mais, parmi ceux qui font
semblant de s’afficher, nombreux sont des «candidats acéphales», ne disant pas à quelle famille politique ils appartiennent. Vous les voyez autant que moi : « Bana A voici votre candidat » ; «
Tous derrière B » ; « Votez X, page Y », c’est tout. Pourquoi des candidats à la députation nationale cachent-ils les noms de leurs partis politiques ? Pourquoi ceux qui aspirent à représenter le
peuple demain, manquent-ils du courage d’assumer le passif de leurs familles politiques devant leurs électeurs ?
En vérité, en vérité, je vous le dis : il y a anguille sous roche. Observez-les. La plupart d’entre eux sont incapables de fixer leurs compatriotes dans les yeux.
Pourquoi ? Bien, parce longtemps, ces gaillards se sont considérés comme une classe à part, se prenant pour des Congolais à part entière et les autres comme des individus entièrement à part.
C’est seulement maintenant qu’ils arrivent, toute honte bue, avec des projets de construction d’écoles et de centres de santé, projets qui s’éteignent une fois le candidat élu. Où étaient-ils
?
Certains installent, le temps de la campagne, antennes paraboliques et groupes électrogènes qu’ils s’empresseront d’emporter aussitôt les élections terminées.
Certains s’illustrent dans l’organisation des mutuelles ethniques et se proclament défenseurs des intérêts de leurs milieux d’origine. D’autres distribuent des verres de sel, des polos ou pagnes
à l’effigie du leader, apprivoisent leurs partisans qu’ils organisent en milices.
C’est dire que la faune électorale est peuplée d’espèces parfois dangereuses. L’électorat doit faire preuve de beaucoup de sagesse et de discernement. En vérité, en
vérité, je vous le dis : pour se faire élire, beaucoup de personnes se présentent en ce temps de campagne électorale comme des bienfaiteurs d’un peuple qu’ils ont soit abandonné à son triste
sort, soit ruiné et spolié.
Chers apostrophiles, ne vous laissez pas prendre ou surprendre par l’appât des dons faciles. Il faut plutôt choisir le candidat en fonction de son idéal politique
de service, en fonction de sa capacité à consolider la démocratie, en fonction de sa vision et de sa pratique du pouvoir, en fonction de son engagement social… Surtout, il faut vous interdire de
soutenir des politiciens pour la seule raison qu’ils appartiennent à votre province ou à votre tribu. Soyez exigeants envers tous : SVP futures excellences, veillez vous afficher.