Créé le 23-11-2011 à 06 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 22-11-2011 à 17 H 10| AFRIQUEREDACTION : LA TEMPETE DES TROPIQUES
Le directeur général de la Politique monétaire et Opérations bancaires de la BCC (Banque centre du Congo), Jean Louis Kayembe wa Kayembe, a donné de précisions sur cette embellie de la monnaie nationale. Il a répondu, en son bureau de travail de l’institut d’émission, aux préoccupations de la presse qui a voulu savoir les raisons de cette appréciation du franc congolais mais aussi de sa stabilité depuis quelques mois face aux devises étrangères.
Ce haut cadre de la BCC a relevé, d’entrée de jeu, du maintien deux indicateurs clés, le taux de change et de taux d’inflation. Aussi, la bonne politique monétaire et la bonne politique budgétaire n’ont donc pas occasionné une injonction importante de liquidité sur le marché de change, a-t-il précisé. Ces politiques sont maintenues depuis quelques mois déjà du côté budgétaire par le gouvernement et du côté monétaire par l’institut d’émission. Ce qui fait que le marché de change est resté stable tout comme celui de prix des produits.
En cette période électorale, beaucoup sont ceux qui croyaient que l’organisation des élections allait entraîner la pression sur les marchés de change et de prix. Les conséquences allaient entraîner l’ascenseur des prix sur le marché et créer l’inflation du franc congolais. Les dépenses de l’Etat allaient aussi croître pour entraîner des déficits sur les finances.
Mais le gouvernement a maintenu la discipline au niveau des finances, a dit le directeur de la politique monétaire et des opérations bancaires à la BCC. Le cadre macroéconomique est aussi maintenu, surtout que la prudence a été recommandée au gouvernement en ce qui concerne ses dépenses. La BCC, pour donner le signer de confiance, avait baissé son taux directeur.
Le directeur général Kayembe a soutenu que la stabilité de marché de change garantit le marché de prix. Aussi, le CPM (Comité de politique monétaire) opté, dans une de ses dernières séances de réunion ordinaire, pour une politique monétaire prudente. L’autorité monétaire n’hésite pas à procéder à la vente des billets de trésorerie une fois il y a une perturbation sur le marché de change. Ceux qui ont voulu anticiper la hausse des prix se sont rendu compte du maintien du cadre macroéconomique pour le’ moment à la baisse des prix, li faut dire qu’à l’intérieur du pays, notamment dans la province du Kasaï Occidental la monnaie nationale avait connu bien avant une appréciation par rapport aux devises étrangères.
Un autre indicateur qui entra me l’appréciation de la monnaie nationale est l’augmentation de sa demande sur le marché de change pour ceux qui bat- lent la campagne électorale. La BCC a acheté, dans ce cadre, près de 15 millions Uds sur le marché afin de maintenir l’équilibre. Surtout que, la forte appréciation tout comme la forte dépréciation sont nuisibles à l’économie, a fait savoir ce haut cadre de l’institut d’émission.
L’élément positif est aussi l’activité économique qui ne connaît pas de baisse alors que les gens croyaient à la baisser de l’organisation des élections en cette période. Le niveau de croissance est donc de 6,9 plus important que celui prévu. C’est une marge de positivité qui est en train de se conforter. C’est un signe positif qui a été relevé, par ce directeur général de l BCC.
Mais une autre version en circulation indique que plusieurs masses de FC ont été emportées à l’Est par plusieurs en campagne électorale en dehors de Kinshasa.