Créé le 23-11-2011 à 06 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 22-11-2011 à 17 H 10| AFRIQUEREDACTION : LE CLIMAT TEMPERE
Léon Kengo wa Dondo, candidat à la Présidence de la République, dont le programme a été rendu public la semaine dernière, sur le plateau de la Radiotélévision nationale congolaise “RTNC”, dans le cadre des émissions du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication “CSAC”, a révélé qu’il ferait de l’agriculture priorité des priorités, une fois élu à la magistrature suprême du pays. Le premier à ouvrir la série des interviews avec les candidats à la présidentielle du 28 novembre prochain, l’actuel président du Sénat a précisé que son programme s’articule autour de six axes, à savoir la restauration de l’autorité de l’Etat, le développement des secteurs vitaux du pays, la relance de l’économie nationale en général, l’assainissement des finances publiques et la diplomatie agissante.
A ces principaux chapitres, il t ajoute ‘amélioration de la santé, les préoccupations de la jeunesse et la promotion du sport. A en croire Kengo wa Dondo, la restauration de l’autorité de J’Etat sous-entend la sécurisation de tous sur l’ensemble du pays, une gestion saine et une meilleure administration, ainsi qu’un fonctionnement équilibré des pouvoirs. Cette sécurisation implique des réformes profondes et urgentes dans le secteur de l’Armée, de la Police, de la Justice et de services de renseignement avec des hommes d’armes bien casernés comme à Kitona (Bas-Congo) et à Kamina (Katanga) et mieux payés et nourris”, a-t-il souligné. Le speaker du Sénat préconise, dans son programme, là réforme de l’administration publique, afin d’améliorer les salaires des fonctionnaires, militaires, policiers et des magistrats, que le rétablissement des dispositions devant permettre la mise en retraire honorable des travailleurs de l’Etat, le droit et l’avantage de la femme. La gratuité des enseignements pour le cycle primaire et secondaire constituent aussi un des axes importants de l’action du candidat Kengo wa Dondo, qu estime que dans le domaine de la diplomatie, il faut l’instauration de la politique de bon voisinage par la RDC qui compte neuf voisins, le renforcement de la coopération avec ces pays, les négociations sur l’exploitation des ressources minérales dont le pétrole et autres entre la RDC et les Etats limitrophes, ainsi que le renforcement de capacités de l’armée pour la protection des frontières du pays. Quant aux relations bilatérales et multilatérales, il a fait ressortir certains faits relatifs à la position de la RDC au sein de la Communauté économiques des pays des Grands lacs “CEPGL” et l’Union africaine “UA”, ainsi que l’importance de la mondialisation.
Lutte contre la corruption
S’agissant de la corruption qui caractérise la société congolaise et ses méfaits, l’ancien Premier ministre du maréchal Mobutu, qui a qualifié ce fléau de sélectif dans les pays du Nord t de généralisé en République Démocratique du Congo déclare pour le combattre efficacement, il faut poursuivre et le corrupteur et le corrompu, tandis que la tolérance zéro et le droit doivent s’appliquer à tous sans complaisance. Kengo wa Dondo soutient qu’à l’époque où il était procureur général de la République, la corruption n’avait pas atteint des proportions actuelles et les magistrats étaient bien rémunérés.
Pour ce qui est de ‘la dégringolade” de l’économie congolaise, il en attribue la responsabilité notamment à la corruption, l’insuffisance de la protection des investisseurs, avant de dénoncer les contrats léonins dans lequel 5/12 de ta part des signataires se fait au détriment de la République et révéler que sur les 500.000 tonnes métriques de cuivre exploitées rien n’entre dans la caisse de l’Etat.
Le candidat numéro 7, qui émet le vu de voir la monnaie nationale devenir convertible, souligne que personne n’a confiance au Franc congolais, soutenant que pour parvenir au niveau de l’Afrique du Sud, le pouvoir doit assainir l’environnement économique et financier, favoriser le secteur minier et agricole. “La monnaie, estime-t-il, est une marchandise et un attribut de souveraineté, par conséquent la RDC doit faire du Franc congolais une marchandise acceptable par les pays voisins”.
Elu président de la République, Léon Kengo indique que sa vision de l’Afrique de demain sera destinée à favoriser une diplomatie de proximité, l’épanouissement des régions.
Jean Mel Bolam