Créé le 2711-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le dimanche 27-11-2011 01H 10| AFRIQUEREDACTION : RFI
A J-2, les principaux candidats à la présidentielle du Congo-Kinshasa sont de retour dans la capitale ce samedi 26 novembre 2011. Joseph Kabila, le président sortant et ses principaux opposants Etienne Tshisekedi et Vital Kamerhe devaient tenir leurs derniers meetings à Kinshasa, mais après la mort d’un homme tous les rassemblements ont été annulés.
Le gouverneur de la ville-province de Kinshasa, André Kimbuta, vient de prononcer une interdiction de tous les meetings électoraux aujourd’hui. Cette interdiction
arrive peut être un peu tard parce que beaucoup de gens se sont dirigés vers des lieux de rassemblement depuis ce matin.
On peut dire que Kinshasa s’est réveillée d’un coup en pleine campagne électorale, on assiste à une montée de fièvre particulièrement aux alentours de l’aéroport.
Il y a eu des affrontements entre forces de l’ordre et militants de l’UDPS, également des affrontements entre militants du président sortant et militants d’Etienne Tshisekedi dans la ville de
Masina qui se trouve tout près de l’aéroport où l’on compte au moins un mort. On évoque également deux autres victimes sur le bas-côté de la route mais sans confirmation officielle.
Le président Kabila devait arriver ce samedi après-midi à l’aéroport et être ensuite emmené en hélicoptère jusqu’au palais présidentiel. On ne sait pas exactement
ce qu’il adviendra lorsque Etienne Tshisekedi arrivera puisque de nombreux militants l’attendent sur la route.
Avant l’annulation, trois meetings étaient prévus cet après midi. Des cortèges de supporters des trois candidats sillonnent la ville, la police a établi un
périmètre de sécurité autour du stade où devait s’exprimer le président Kabila, elle a tiré depuis ce matin beaucoup de grenades lacrymogènes pour tenir à distance les militants de l’opposition
qui s’approchent du stade. Non loin de là, un podium destiné à Etienne Tshisekedi vient d’être démonté sur ordre des autorités de la capitale.