Créé le 29-11-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 29-11-2011 11H 20| AFRIQUEREDACTION : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE
La traduction en justice du candidat à la députation et chef de milice avait déjà été réclamée par l'ONG Human Rights watch au début de ce mois. La Représentante
spéciale du secrétaire général des Nations unies sur la violence sexuelle dans les conflits, Margot Wallström, a de nouveau estimé, le 27 novembre, complètement inacceptable le fait que Ntabo
Ntaberi Sheka a pu mener campagne en tant que candidat pour siéger au Parlement alors que des accusations de viols de masse pèsent contre lui.
« Le commandant de milice Sheka est d'ores et déjà inculpé de crimes de violence sexuelle contre des citoyens à Walikale. Le fait qu'il demande maintenant leurs
votes est une grave insulte. Je demande aux autorités congolaises de le traduire devant la justice immédiatement. Les évènements terrifiants qui ont eu lieu à Walikale, l´année dernière,
ont causé une indignation mondiale. L'impunité n'est pas une option », a déclaré Margot Wallström.
Selon l' Agence France presse, Ntabo Ntaberi aurait récemment échappé à son arrestation. Lors d'une apparition en public jeudi à Walikale, souligne l'agence, Sheka
a démenti les accusations de viols, avant de disparaître dans la forêt où il se cache avec sa milice.
Candidat-député à Walikale dans la province du Nord-Kivu, il dirige une milice d'autodéfense accusée d'avoir participé aux viols de près de 400 personnes en
2010 dans cette région. Inculpé de crimes de violences sexuelles en janvier, il est visé par un mandat d'arrêt de la justice congolaise.
Patrick Kianimi