Créé le 02 -12-2011 à 07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 02-12-2011 07H 52| AFRIQUEREDACTION : RADIO OKAPI
Le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), Jean-Bosco Bahala, a demandé, mercredi 30 novembre à Goma, aux médias congolais de ne pas publier les résultats partiels des élections présidentielle et législatives avant la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Celle-ci a prévu de publier les résultats provisoires de l’élection présidentielle le 6 décembre et ceux des législatives.
«Nous avons demandé que les médias, même les médias internationaux, puissent accepter l’article 56 de notre directive qui dit que les médias ne publient pas les résultats partiels avant que la Ceni ne les publie,» a déclaré Jean Bosco Bahala.
Il a expliqué que, vue l’étendue du pays, les organes de presse ne pouvaient pas avoir les résultats des tous bureaux de vote avant la Ceni.
Par ailleurs, le président du CSAC a demandé aux médias d’éviter la diffusion des messages pouvant conduire à des violences et de respecter le principe d’équilibre.
«Vous donnez seulement la parole à telle tendance en oubliant l’équilibre qu’il faut faire, nous allons sévir,» a menacé Jean Bosco Bahala.
Le jeudi 24 novembre, le CSAC a infligé à la chaine de télévision Nzondo TV un embargo de sept de jours. Il était reproché à son propriétaire, le pasteur Denis Lessie, d’avoir tenu des propos «très dangereux» pendant la campagne électorale.
Dans une autre décision rendue publique le même jour, l’organe de régulation avait interdit, pendant sept jours, la diffusion de l’émission «Spéciale élection» de la chaine de télévision Digital Congo.
La rapporteuse de cette structure, Chantal Kanyimbo, a déclaré que cette chaîne a diffusé deux éditions avec des acteurs politiques ayant tenu des propos «qui violent la loi sur le code de la bonne conduite des acteurs politiques et medias».