Créé le 02 -12-2011 à 07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 02-12-2011 23H 52| AFRIQUEREDACTION : LA TEMPETE DES TROPIQUES
Cité comme source des statistiques sur les résultats de la présidentielle du 28 novembre dernier, l’OID contredit Evariste Boshab. L’Observatoire international pour
la démocratie (OID) a informé, hier jeudi 1er décembre, l’opinion tant nationale qu’internationale que, d’après les informations reçues de ses partenaires congolais et étrangers, elle n’a
donné aucune statistique des tendances du déroulement des scrutins présidentiel et législatifs du 28 novembre dernier en République Démocratique du Congo.
Cette mise au point a été faite a l’issue d’une conférence de presse tenue à la paroisse Notre Darne de Fatima à Gombe, une commune de la ville de Kinshasa, par la
Mission conjointe d’observation nationale des élections de la plate-forme “ Agir pour des élections transparentes et apaisées “(AETA) et du Réseau européen pour l’Afrique centrale “(EURAC), afin
de présenter les rapports préliminaires d’observation de ces élections.
A cette occasion, l’OID a précisé que, contrairement aux informations livrées le même jour par le secrétaire général du Parti du peuple pour la reconstruction et la
démocratie (PPRD) au cours d’une conférence de presse organisée à son siège toujours dans la commune de la Gombe, les observateurs tant nationaux qu’internationaux rie se sentent pas liés à ces
statistiques qui ne reflètent pas la réalité des urnes, et que ladite déclaration n’engage que son auteur, en l’occurrence le secrétaire général du PPRD, Evariste Boshab.
Il est à noter que l’OID auquel le secrétaire général du PPRD a attribué les statistiques englobe aussi les partenaires de l’AETA qui n’a pas caché sa
déception en apprenants propos du secrétaire général du parti au pouvoir.
2ème démenti
C’est la 2ème fois que le secrétaire général du parti cher au candidat n°3 à l’élection présidentielle du lundi dernier est publiquement démenti de manière
humiliante.
Il y a quelques semaines, Evariste Boshab avait réuni les ambassadeurs des pays amis au Congo Démocratique pour les tenir informés, avec beaucoup de regrets et de
sérieux, de l’assassinat d’un haut cadre permanent du PPRD en Espagne.
Ce scénario a été couvert de toute sorte d’alibi à telle enseigne qu’il a été pris pour une réalité au sein de l’opinion. Heureusement que, dans sa détermination à
préserver, d’une part, les bons rapports avec l’Etat congolais et, d’autre part, sa réputation mise à mal par un politicien dont les visées demeurent inconnues, l’Espagne n’a pas hésité de fixer
l’opinion sur cette question.
« Le ridicule ne tue pas », dit-on, mais il est quand même sage de défendre valablement les couleurs de l’élite intellectuelle congolaise, même s’il est établi que
le niveau de l’Education nationale en RDC a fini d’atteindre son niveau le plus bas.
IT/12 000 observateurs pour 15 000 bureaux de vote.
Dans ses rapports préliminaires, la Mission conjointe d’observation nationale des élections a indiqué qu’elle a déployé un total de 12 000 observateurs dans les
sites des élections et que ces observateurs ont eu à visiter 15 000 centres de vote ouverts à travers le pays.
Dans sa communication, le secrétaire permanent de l’AETA a affirmé que les élections ont eu lieu dans un climat varié selon les endroits et que, malgré toutes les
difficultés, la majorité des Congolais a pu remplir son devoir civique.
Jérôme Bonso a cependant stigmatisé des incidents liés au déploiement tardif et à la mauvaise gestion du matériel électoral, et enregistrés dans presque toutes les
provinces.
Il a aussi expliqué que les personnes vulnérables n’ont pas bénéficié de l’attention nécessaire pour participer au vote, que certains candidats ont poursuivi la
campagne électorale le jour des scrutins...
Pour conclure, Jérôme Bonso a recommandé à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de prendre toutes ses dispositions pour la bonne gestion des
données des élections et pour renforcer ses capacités ; aux services de sécurité de jouer pleinement leur rôle, et aux partis politiques de faire preuve de fair play le jour de la proclamation
des résultats, d’encadrer leurs militants pour que ces derniers ne puissent pas descendre dans les rues...
ASIYESHINDWA