Créé le 02 -12-2011 à 07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 02-12-2011 23H 52| AFRIQUEREDACTION : LE CLIMAT TEMPERE
Le candidat président de la République Vital Kamerhe a conféré, le mercredi 30 décembre à sa résidence de Gombe, avec les chevaliers de la plume et du micro dans le
dessein de fixer l’opinion sur la déclaration d’annulation des scrutins qui lui a été faussement attribuée. « Au stade actuel, l’UNC et Monsieur Vital Kamerhe ne sont pas demandeurs de
l’annulation du scrutin; ils demandent que la CENI publie les résultats au fur et â mesure qu’elle fait son dépouillement», a-t-il déclaré. La publication de ces informations par les médias était
de mise lors des scrutins de 2006 comme au cours de l’opération d’enrôlement des électeurs eh 2011. « Qu’est ce qui empêche la CENI de les remettre aux organes de la presse audiovisuelle et
écrite pour que le peuple suive et que les partis politiques notent ? », s’est interrogé le candidat n°5 à la présidentielle.
A l’entendre, cette proposition a l’avantage de contribuer «non seulement à dissiper les suspicions mais aussi à l’apaisement du climat avant la publication
des résultats qui seront, puisque tout le monde aura suivi, acceptés par tous». Et d’ajouter: «le jour de la publication des résultats, personne ne pourra (les) contester à moins d’être de
mauvaise foi». Des informations faisant état de l’arrivée de nouveaux bulletins en provenance d’Afrique du Sud jettent e doute dans ‘opinion quant à la transparence et à la crédibilité de ces
scrutins.
Le président de l’Union pour la nation congolaise a déploré que les incessants appels au report des élections en vue d’assurer une meilleure organisation de ce
rendez- vous historique n’aient pas été pris en compte ni par la CENI ni par la MONUSCO qui sont restés fermes quant à la convocation des électeurs en date du 28 novembre. «J’avais dit que nous
allons dans une histoire avec beaucoup de précipitations; nous disions que nous n’étions pas certains que la Monusco allait déployer les matériels dans tous les coins inaccessibles de la
République parce qu’il n’y a pas de routes, Personne ne peut s’imaginer avec toutes les assurances que la MONUSCO nous avait données sur la logistique, que ça soit les chariots qui transportent
des bulletins de vote a Kinshasa», s’est-il plaint. A ceux qui lui prêtent de mauvaises intentions, Vital Kamerhe rappelle que «ce que nous avons dit, c’était pour préparer les bonnes élections.
On pouvait commencer le 2 décembre, personne n’allait mourir. Mais ces élections ne se sont pas terminées le 28 novembre » ; ce, en violation de la loi.
L’homme de « mopepe ya sika », qui n’est visiblement pas avare d’initiatives, lance la sonnette d’alarme pour que tout soit mis en œuvre d’ici le 6 décembre, jour
de la publication des résultats provisoires des scrutins, en vue d’éviter au pays l’embrasement. «Le Congo a neuf voisins: ça peut être dramatique si les gens ne prennent pas les dispositions
maintenant. Mieux vaut prévenir que guérir. Si rien n’est fait, chacun risque de se proclamer président et les militants de chacun vont fêter et vous verrez ce qui va suivre après », a-t-il fait
remarqué.
Il propose, pour ce faire, que des actions de conciliation soient d’ores et déjà enclenchées afin de « préparer chacun de nous à accepter les résultats de vote et
obtenir de fui un engagement ferme, tant que le scrutin aura été transparent, d’accepter les résultats et de faire un message à ta nation d’apaisement et de féliciter le vainqueur».
Maints observateurs saluent l’initiative de Vital Kamerhe qui contribue, à juste titre, à rendre effective la thématique de ces élections placées sous le signe de
l’apaisement. A toutes les parties prenantes au processus électoral de les prendre en compte en vue de la préservation de la paix et de la cohésion nationale.