Créé le 07 -12-2011 à 01h50 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 07-12-2011 08H45| AFRIQUEREDACTION : Bongua Justin Mayunga
En assiegeant le camp militaire Kokolo, J. Kabila risque de commettre les erreurs du général Janssens, qui étaient à la base de la mutinerie de
1960 et celles de Mobutu de 1990 à la base des deux pillages à Kinshasa.
Même les belges n'ont jamais maitrisé la mutinerie au camp Kokolo.
Le camp Kokolo, je pense que J. Kabila le connait bien puisqu'il fut Cmd en Chef de l'Etat Major Forces terrestres et avait son bureau à la 7ème région militaire
située au camp Kokolo. Ce camp regorge plus de 50.000 militaires, chacun a au moins une arme de guerre avec au moins 10 chargeurs.
En faisant cette erreur, je pense qu'il ne maitrise pas l'histoire politico-mîlitaire de la RDC, le 5 juillet 1960, la Force publique, l’ancêtre de l’Armée
nationale congolaise (ANC), des Forces armées zaïroises (FAZ), des Forces armées congolaises (FAC) et des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), s’était mutinée.
A la base, le mécontentement des soldats congolais, les frustrations vont empirer lorsque le général Janssens, lancera sa fameuse phrase incendiaire selon
laquelle «Avant l’indépendance égale après l’indépendance ». La mutinerie est partie du camp Léopold, aujourd’hui camp Kokolo, à Kinshasa, pour embraser pratiquement toutes les garnisons du
pays. La chasse aux Européens était au rendez-vous.
En 1991, Les pillages qui est l´un des resultats de l´association des généraux dans la maffia qui contrôlait toute les activités économiques dans la ville de
Kinshasa. Ces hommes cupides ont sous-estimés la réaction des militaires (FAZ et Garde-Civile) et cela allait detruire completement le tissus économique de la ville. Ce sont les militaires du
camp Kokolo qui ont orchestrés les pillages, ils se sont deversés dans les Cités avec leurs familles. La situation a été suivi par les autres camps.
Les pillages ont pris fin parce que les militaires s'étant servis sont rentrés dans leurs casernes et laisser la place aux civils.
L'armée avait atteint un tel degré de désorganisation qu'il n'y avait plus d'unité de commandement qui constitue pourtant le fondement de toute armée digne de ce
nom.
Après les pillages, les militaires ont installé un grand marche en face du camp Kokolo, aujourd'hui "Hopital du cinquantaire", cet endroit envahi par les
militaires avait prit le nom de Koweit City. Même causes produisent les mêmes effets.
Bongua Justin Mayunga