Créé le 08 -12-2011 à 06h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 08-12-2011 14H
39| AFRIQUEREDACTION :
Une opposition farouche voit le jour contre Kabila.
D'après les résultats fournis par la Fondation « Carter » ainsi que l'Eglise Catholique Universelle (Romaine) de Kinshasa au sujet du scrutin présidentiel du 28
novembre 2011, l'opposition en est sortie largement vainqueur, pour ne pas dire haut la main
. Mr. Etienne Tshisekedi, Président National de l'UDPS, et Mr Vital Kamerhe, Président National de l'UNC font maintenant bloc.
A leurs côtés, d'autres forces politiques de l'opposition s'y sont jointes. Autrement dit, le front commun de l'Opposition tant redouté est là. En politique, rien
n'est trop tard. C'est un marché des intérêts réciproques. Point de cadeau dans ce domaine. Devant la publication tendancielle de la Ceni, donnant à Joseph Kabila l'avantage de gagnant, un
consensus a émergé, selon lequel celui qui a la majorité du peuple Congolais doit devenir le Président de la République et, de la sorte, diriger le pays. Le deuxième parti majoritaire mérite la
Primature. D'après cette prise de position de l'opposition, les tendances de Ngoy Mulunda que l'opposition juge de subjectives conduisent inexorablement vers le schéma ivoirien. Deux présidents
de la République, deux premiers ministres et une seule nation Congolaise. Quid au peuple Congolais de suivre le gouvernement de choix ! Les chancelleries et ambassades étrangères ont, elles
aussi, pris position. Etats-Unis, Allemagne, Italie, Grande Bretagne, Canada soutiennent le candidat du changement et, mieux de l'alternance. Tandis que la France qui goûte sur tous les râteliers
et insatiable à souhait, et du reste en conflit ouvert avec le Rwanda, la Lybie, la Côte d'ivoire, la Centrafrique, le Congo-Brazzaville car ennemis des présidents élus démocratiquement, soit
ayant la majorité du peuple (Lissouba, Patassé, Gbagbo) la voilà aux portes de la RDC, en croire le journal l'interprète.
Mais attention ! Chaque pays a ses réalités politiques et culturelles. En ce qui concerne l'élection présidentielle, les analystes, les commentateurs, les
observateurs corrompus ou versatiles risquent de pédaler à côté du vélo en imposant le statuquo au peuple Congolais.
L'époque des royaumes, des dynasties, des empires inamovibles est révolue. Le vocable nation suppose mosaïque des peuplades. En conséquence l'opportunité
d'alternance au pouvoir demeure absolue et est fonction de mandat échu. Surtout que le souverain primaire l'a exprimé en face des observateurs neutres, locaux ou étrangers, peu
importe.
A ce sujet précis, les évêques catholiques, hommes à la fois de Dieu et de bonne foi, à l'issue de leur conclave épiscopale, ont donné lecture d'un communiqué
officiel aux termes duquel l'attention de Ngoy Mulunda est sérieusement attirée. Ce serait lui l'auteur ou le co-auteur intellectuel des conséquences civiles ou pénales à venir, une fois la
sainte scène privée au souverain primaire. Satisfaire les négriers occidentaux riches qui tentent de s'enrichir sur le dos des pays pauvres par des dettes interminables alors que Dieu regarde. Il
ne prend point plaisir au mal, Il abhorre les hommes de sang et de fraudes.
Ngoy Mulunda, président de la Ceni, naviguerait-il entre l'argent du sang, les intérêts des vautours et rapaces ou entre l'enfer chez Lucifer, tournant le dos à bon
Dieu, Maître du ciel et de la terre? En tous cas, à cette question qui vaut son pesant d'or, Ngoy Mulunda s'est donné 48 heures pour fixer les esprits.
L'opposition doit, à son tour, jouer à la grande sagesse. Etienne Tshisekedi a d'ennemis, adversaires et bien sûr beaucoup de partisans et sympathisants. Dans cet
univers combiné des brebis galeuses, des loups vêtus des habits d'agneau, et aussi de bonnes consciences, le schéma sessioniste est mis en branle. Une fois Etienne Tshisekedi proclamé Président
de la République Démocratique du Congo, le Katanga et le Bandundu sont prêts à quitter la nation Congolaise, à en croire une source à moitié pure. Les forces négatives ont juré par tous les vieux
démons sans corne à punir Etienne Tshisekedi de cette façon-là Cela pour l'empêcher de réussir d'une part. D'autre part, ces deux provinces sont presque vendues à cause des contrats d'intérêts
égoïstes. Ce sont elles qui supportent les 80% de la dette extérieure.
Kayemba, en grande partie est productive. L'opposant Roger Lumbala détient des vérités et des contrevérités là-dessus. L'affaire des bornes n'est qu'un habillement
juridique.
Joseph Kabila n'a jamais été contre le bonheur du peuple Congolais, ni pour le développement du Congo. Ses deux problèmes :
1. Son entourage, purs produits des réseaux obscurs ;
2. Le dictat de la haute maffia financière menaçante ! C'est par là que Lumumba et M'zee Laurent Désiré Kabila ont payé de leur vie.
Et, à juste titre, ils sont héros, parce que martyrisés. Aujourd'hui, Etienne Tshisekedi s'est porté garant pour la même cause. Selon nos sources, il est d'accord
avec la dette extérieure, même à partir des frais ou capitaux étrangers au profit du peuple d'abord. Il faut que la dette extérieure ait de l'impact positif en termes de développement du
pays.
Ce que Mr. Etienne Tshisekedi rechigne, c'est bien la dette fictive, imaginaire. Dette en appui d'un candidat président du pays X ou Y. Sur ce point de vue,
l'écrasante majorité du peuple congolais est derrière lui. Car il n'y a point de secret sur cette terre des vivants.
Js