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Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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PRESIDENTIELLE CONGOLAISE. KABILA PERTURBE LE QUOTIDIEN DU BRUXELLOIS.

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Créé le 09 -12-2011 à 10h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi   09-12-2011 10H10| AFRIQUEREDACTION :CHEIK FITA

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Deux manifestations de congolais ont eu lieu à Bruxelles, le jeudi décembre 2011: un sit-in à la place Luxembourg, et un autre à la porte de Namur.

En premier, les étudiants congolais de Belgique ont fait leur sit-in devant le parlement européen à la place Luxembourg afin de dénoncer les violations grossières de la loi électorale par le pouvoir de Kabila, « raïs des tropiques » et de la CENI, commission électorale nationale indépendante..

Ils ont été rejoints dans leur action par des centaines d’autres congolais.

Un regain extraordinaire de patriotisme secoue actuellement la communauté congolaise de Belgique. Spontanément plusieurs personnes jadis insouciantes viennent grossir les rangs des manifestants.

Durant deux heures de temps, chants et slogans anti-Kabila ont fusé.

Les étudiants avaient préparé un mémo à transmettre à l’Union européenne. Des manifestants ont voulu jeter un coup d’œil au document. Un mot fera sauter ceux-ci: « jeunesse neutre ».

Une congolaise la quarantaine révolue tonne alors: « Pas question! Comment peut-on être neutre en ce moment, fasse à des gens qui pillent, volent et violent? »

Le mot sera retiré du document, qui sera ensuite remis à un délégué du président Barroso.

Le sit-in terminé, les manifestants veulent s’en aller et là, surprise, la police les encercle. énervement, engueulades. Les étudiantes surtout ne comprennent pas comment la police peut les prendre en otage. C’est par petits groupes de cinq personnes qu’ils quitteront le lieu. Direction, la porte de Namur.

Là, un autre sit-in était prévu, à partir de 16h00.

Mais jusque 20h00, plus de cinq cents personnes manifestent ou rôdent dans les environs, avec quelques débordements par moments. Ce qui pousse la police très vigilante à intervenir.

Peu avant 20h00, un plaisantin lance: « Tshisekedi vient d’être proclamé président! » C’est l’euphorie. des centaines de personnes occupent alors la chaussée d’Ixelles en face de la sortie du métro.

Ne comprenant rien à ce qui arrive, la police qui avait posté ses gens dans les environs intervient à très grand renfort.

Panique chez les automobilistes qui étaient là. Un taxi coincé dans la marée humaine démarre en trombe et renverse une jeune congolaise qui sera évacuée par ambulance.

Collés à leurs téléphones, les manifestants étaient en contact avec leurs familles au Congo.

Les jeunes manifestants, très déterminés à voir Kabila out disaient à qui voulaient les entendre:

« Qu’ils osent proclamer ce monsieur-là président… »

Depuis une semaine, les médias belges couvrent assez régulièrement l’actualité congolaise.

Le quotidien du citoyen belge étant de plus en plus perturbé par les manifestations anti-Kabila: transports déviés, magasins fermés, foule sur les trottoirs…

L’opinion belge commence ainsi à comprendre progressivement les méandres du pouvoir sortant: une clique d’aventuriers et de gens sans foi ni loi pour qui l’essentiel est de rester au pouvoir.

Malheureusement, la Belgique officielle semble encore complaisante face à ce pouvoir. Ne condamnant que du bout des lèvres ou pas du tout les différentes dérives du clan Kabila. Et pour quel dividende? Mystère. Mais cela se saura.

Le tandem kabila-Ngoy Mulunda qui pensaient flouer tout un peuple devra se rendre à l’évidence: leur chute pourrait venir de Bruxelles, ou d’une autre grande ville occidentale.

Les gouvernements européens qui soutiennent par intérêt des régimes impopulaires et honnis devront revoir leurs stratégies.

Leur opinion est de plus en plus informée. Dans les urnes ici, cela pourrait désormais s’en ressentir.

Une certitude. Si monsieur Kabila est proclamé président de la RD Congo, il y aura de véritables secousses dans toutes les villes occidentales où il y a des Congolais.

 

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Vendredi 9 décembre 2011
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Deux manifestations de congolais ont eu lieu à Bruxelles, le jeudi décembre 2011: un sit-in à la place Luxembourg, et un autre à la porte de Namur.

En premier, les étudiants congolais de Belgique ont fait leur sit-in devant le parlement européen à la place Luxembourg afin de dénoncer les violations grossières de la loi électorale par le pouvoir de Kabila, « raïs des tropiques » et de la CENI, commission électorale nationale indépendante..

Ils ont été rejoints dans leur action par des centaines d’autres congolais.

Un regain extraordinaire de patriotisme secoue actuellement la communauté congolaise de Belgique. Spontanément plusieurs personnes jadis insouciantes viennent grossir les rangs des manifestants.

Durant deux heures de temps, chants et slogans anti-Kabila ont fusé.

Les étudiants avaient préparé un mémo à transmettre à l’Union européenne. Des manifestants ont voulu jeter un coup d’œil au document. Un mot fera sauter ceux-ci: « jeunesse neutre ».

Une congolaise la quarantaine révolue tonne alors: « Pas question! Comment peut-on être neutre en ce moment, fasse à des gens qui pillent, volent et violent? »

Le mot sera retiré du document, qui sera ensuite remis à un délégué du président Barroso.

Le sit-in terminé, les manifestants veulent s’en aller et là, surprise, la police les encercle. énervement, engueulades. Les étudiantes surtout ne comprennent pas comment la police peut les prendre en otage. C’est par petits groupes de cinq personnes qu’ils quitteront le lieu. Direction, la porte de Namur.

Là, un autre sit-in était prévu, à partir de 16h00.

Mais jusque 20h00, plus de cinq cents personnes manifestent ou rôdent dans les environs, avec quelques débordements par moments. Ce qui pousse la police très vigilante à intervenir.

Peu avant 20h00, un plaisantin lance: « Tshisekedi vient d’être proclamé président! » C’est l’euphorie. des centaines de personnes occupent alors la chaussée d’Ixelles en face de la sortie du métro.

Ne comprenant rien à ce qui arrive, la police qui avait posté ses gens dans les environs intervient à très grand renfort.

Panique chez les automobilistes qui étaient là. Un taxi coincé dans la marée humaine démarre en trombe et renverse une jeune congolaise qui sera évacuée par ambulance.

Collés à leurs téléphones, les manifestants étaient en contact avec leurs familles au Congo.

Les jeunes manifestants, très déterminés à voir Kabila out disaient à qui voulaient les entendre:

« Qu’ils osent proclamer ce monsieur-là président… »

Depuis une semaine, les médias belges couvrent assez régulièrement l’actualité congolaise.

Le quotidien du citoyen belge étant de plus en plus perturbé par les manifestations anti-Kabila: transports déviés, magasins fermés, foule sur les trottoirs…

L’opinion belge commence ainsi à comprendre progressivement les méandres du pouvoir sortant: une clique d’aventuriers et de gens sans foi ni loi pour qui l’essentiel est de rester au pouvoir.

Malheureusement, la Belgique officielle semble encore complaisante face à ce pouvoir. Ne condamnant que du bout des lèvres ou pas du tout les différentes dérives du clan Kabila. Et pour quel dividende? Mystère. Mais cela se saura.

Le tandem kabila-Ngoy Mulunda qui pensaient flouer tout un peuple devra se rendre à l’évidence: leur chute pourrait venir de Bruxelles, ou d’une autre grande ville occidentale.

Les gouvernements européens qui soutiennent par intérêt des régimes impopulaires et honnis devront revoir leurs stratégies.

Leur opinion est de plus en plus informée. Dans les urnes ici, cela pourrait désormais s’en ressentir.

Une certitude. Si monsieur Kabila est proclamé président de la RD Congo, il y aura de véritables secousses dans toutes les villes occidentales où il y a des Congolais.

 

 

 

 

   

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Cheik FITA

Bruxelles, le 9 décembre 2011


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