Créé le 11 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi 11 -04-2011 à 10h05 | AFRIQUE REDACTION
PAR : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE
L'ouverture d'une enquête a été décidée depuis juin 2004 même si, pour l'instant, les recherches ne concernent que l'Est du pays.
Dans une correspondance datée du 24 mars, adressée à Me Marie-Thérèse Nlandu, la Cour pénale internationale(CPI) a rappelé qu'une instruction était déjà en cours
sur les violences perpétrées en RDC. Le document indique clairement que le procureur enquête actuellement sur la situation.
À travers ses explications, le magistrat a fait état de sa décision d'ouvrir une enquête dans le pays en juin 2004 suite aux abus décriés par plus d'un observateur.
Aussi, le procureur s'est-il résolu à poursuivre les plus grands responsables des crimes commis en RDC et relevant de sa compétence.
Selon le bureau de la CPI en RDC, les enquêtes menées par cette cour ont permis l'arrestation de Thomas Lubanga, Matthieu Ngudjolo et Germain Katanga. « Même le
transfèrement dernier des quatre témoins dans l'affaire le procureur contre Thomas Lubanga entre dans le cadre de ces enquêtes sur la situation en RDC », a expliqué Paul Madidi du bureau local de
la CPI.
À ce propos, beaucoup sont d'avis que d'autres arrestations suivront celles des personnalités déjà enfermées dans les locaux de la CPI, à la Haye.
On rappelle que Me Marie-Thérèse Nlandu est en exil depuis son élargissement dans l'affaire de l'incendie de la Cour suprême de justice survenu après l'annonce des
résultats du deuxième tour des présidentielles de 2006. À partir de son pays d'accueil, le Royaume Uni, elle a dénoncé auprès du bureau du procureur de la CPI certaines violations des droits
humains en RDC. Pour cette avocate, des actes du gouvernement congolais méritent des poursuites devant cette cour. Comme réponse à sa requête, la lettre signée par le chef de l'Unité des
informations et des éléments de preuve au bureau du procureur, MP Dillon, confirme des enquêtes dans le pays.
Lucien Dianzenza
Photo : le procureur de la CPI, Luis Moreno Ocampo.