Créé le 12 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi 12 -04-2011 à 10h05 | AFRIQUE REDACTION
PAR : CONGONEWS
Mashako Mamba passe des jours difficiles. Son appel pour la reprise des enseignements à l'ESU a été boycotté. Les cours n'ont pas repris comme le ministre de l'Esu
l'a souhaité le weekend. Les professeurs de l'Unikin disent se conformer aux statuts qui régissent cette université publique.
Seule l'assemblée générale de l'Association des professeurs de l'Unikin convoquée le mercredi 13 avril prochain pourra déterminer la conduite à suivre. Selon le
porte-parole de l'Apukin, Pr Charles Mbadu, l'une des revendications a été résolue. Suite aux pressions liées au déclenchement de la grève depuis une semaine, le gouvernement central a pu apurer
les arriérés de salaire de septembre à décembre
2010.
Il s'agissait de l'équivalent de la prime de fonction académique obtenue au terme de l'accord conclu le 10 avril entre l'Apukin et l'exécutif national.
L'épineux problème de traitement du statut particulier des professeurs d'université demeure sans issue. Le ministre Mashako Mamba entretiendrait une confusion. D'un
coté, Mashako explique par médias interposés que le projet de loi portant statut particulier des professeurs a été déposé au parlement. Autant que le ministre de l'ESU indique avoir mis sur pieds
une commission chargée de « toilettage » de ce texte de loi pourtant adopté en conseil des ministres sous le gouvernement de transition 1+4. Au cours de la prochaine assemblée générale, le corps
académique appréciera ce geste de bonne foi des autorités gouvernementales.
Les membres du corps scientifique en l'occurrence des assistants et chefs des travaux sont eux aussi en grève.
Contrairement aux professeurs, ces derniers n'ont obtenu aucun résultat probant. Il y a un fort risque que les professeurs reprennent les cours sans leurs
auxiliaires.
Si la grève a été suivie de manière unanime dans toutes les institutions publiques, il revient tout de même au corps académique et scientifique de chaque
institution d'adopter une attitude singulière.
Patrick G.Bomboka