Créé l 12-12-2011 21h13 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 12-12-2011 21 H21 AFRIQUEREDACTION : RTL+
Le ministre congolais des Affaires étrangères, Alexis Thambwe Mwamba, effectuera mardi une visite de travail en Belgique, mais une rencontre avec
son nouvel homologue belge, Didier Reynders, apparaissait encore lundi après-midi comme incertaine du côté belge, a-t-on appris de sources concordantes. Cette visite rentre dans le cadre d'une
opération de charme pour le président sortant Joseph KABILA en difficulté diplomatique. Tambwe Mwamba veut redorer le blason du mauvais perdant aux élections en RDC ! Lequel de blason
veut-il redorer ?
Cette visite intervient deux semaines après la tenue d'élections présidentielle et législatives en République démocratique du Congo (RDC) qui apparaissent de plus
en plus comme entachées d'irrégularités en dépit des dénégations officielles. M. Thambwe, qui est le ministre des Affaires étrangères d'un gouvernement quasi-démissionnaire à la suite de ces
scrutins, sera mardi à Bruxelles dans le cadre d'une "visite de travail", a indiqué l'ambassade de la RDC à Bruxelles dans un communiqué.
Il a toutefois annulé une conférence de presse qu'il devait tenir à 12h00 à l'ambassade.
Interrogé par l'agence BELGA, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a indiqué être dans l'impossibilité de confirmer une rencontre entre les chefs de
la diplomatie des deux pays.
L'archévêque de Kinshasa, le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, a déclaré lundi que les résultats de la présidentielle qui ont donné la victoire au chef de l'Etat sortant, Joseph Kabila, ne sont "conformes ni à la vérité ni à la justice". "A l'analyse, les résultats proclamés par la Céni (Commission électorale nationale indépendante) le 9 décembre ne sont conformes ni à la vérité ni à la justice", a jugé Mgr Monsengwo dans une déclaration à la presse à Kinshasa. La Céni a annoncé la réélection de M. Kabila face à l'opposant Etienne Tshisekedi qui a rejeté ce résultat et s'est autoproclamé "président élu". M. Kabila a pour sa part reconnu lundi des "erreurs" lors de la présidentielle du 28 novembre mais a affirmé qu'elles n'invalidaient pas les résultats du scrutin.